Une attaque à main armée a eu lieu dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 août 2024 au quartier Coba, dans la commune urbaine de Coyah.
Durant cette visite inopinée au cours de laquelle 3 individus lourdement armés se sont introduits dans la famille Kamano, ces malfrats ont emporté des objets de valeur, menacé et blessé le père de famille, Jonas Kamano. À l’en croire, les malfrats avaient un objectif précis: « autour de 2h du matin, il y a trois bandits encagoulés et habillés en tenue militaire qui ont fait irruption au salon. J’ai une cousine qui y était couchée; elle a crié. J’ai sursauté du lit et je suis sorti. C’est ainsi que j’ai rencontré les trois bandits. Ils portaient tous les trois des PMK. Ils sont entrés dans la chambre et m’ont dit qu’ils étaient en mission pour m’abattre; qu’ils me suivent depuis un bon bout de temps et qu’ils sont là pour me tuer. »
Poursuivant, il a narré le reste de leurs peines : « ils m’ont demandé si j’avais de l’argent? Je leur ai dit non. Que je revenais de chez ma mère pour mes congés; donc s’ils veulent prendre d’autres objets de valeur, qu’ils pouvaient tout emporter. Ils m’ont attaché; m’ont poignardé dans la main et m’ont roué de coups. Ils ont dit qu’ils sont là pour me tuer et que c’était ça leur mission. Le miracle s’est produit. Les miens et moi, nous avons été épargnés. »
Après le depart des malfrats, la disparition de nombreux objets a été signalée. « Ils ont emporté 5 téléphones; deux montres de grande valeur; deux ordinateurs; des tablettes; des chaussures; des habits et un peu d’argent », a-t-il signalé.
Après cette longue nuit pour sa famille, il a également souligné la participation des services de sécurité.
« Autour de 4h du matin, il y a des éléments de BAC 17 qui sont arrivés pour s’informer. Je leur ai donné des renseignements. Ensuite, on s’est rendu au niveau de la gendarmerie où j’ai fait la déposition. Quelques heures après, la gendarmerie est venue à la maison pour interroger les membres de la famille et prendre des photos. », a-t-il ajouté pour finir.
Mayi Cissé