Le désormais ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Me Amadou Salif Kébé, décédé vendredi à Conakry des suites de maladie, a rejoint sa dernière demeure ce samedi.
Selon une source proche du défunt, « l’enterrement a eu lieu dans la stricte intimité ». « Le corps était à la morgue de l’hôpital Ignace Deen. L’enterrement a eu lieu après la prière de 14h. Il repose désormais au cimetière de Cameroun ».
Famille, proches du défunt et hauts responsables du pays dont le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation ont accompagné à sa dernière demeure celui que beaucoup considèrent comme l’un des présidents de la CENI « les plus coriaces et compétents ».
Souffrant de diabète depuis plusieurs années, Me Salif Kébé, testé positif au Covid-19 était confiné chez lui avant de rejoindre l’hôpital Donka suite à une dégradation brusque de son état de santé où il y rendra l’âme.
Elu en juillet 2017 à la tête de la CENI, Me Salif Kébé a organisé les élections communales et communautaires du 4 février 2018 et le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars 2020 qui a été boycotté par les principaux partis de l’opposition. Ces derniers dénonçaient « un fichier électoral corrompu ».
Il laisse derrière lui une veuve et cinq enfants.
Maciré Camara