COMMUNIQUE- Les hôpitaux publics ont refusé systématiquement d’admettre dans leur morgue les corps des personnes tuées ce 22 mars lors du coup d’Etat constitutionnel à Conakry.
Suite à la répression sanglante du 22 mars 2020, le FNDC a enregistré un lourd bilan d’au moins de onze (11) personnes tuées dont neuf à Conakry, une à Mamou et une à N’zérékoré.
Ce matin, les corps des victimes ont été rejetés par la morgue de l’hôpital Ignace Deen.
Le FNDC dénonce une fois de plus ce comportement irresponsable et inhumain des autorités sanitaires. Cette pratique immorale vise à empêcher les autopsies sur les corps et à nier le bilan macabre de la répression sauvage en cours en Guinée.
Le FNDC prend à témoin l’opinion nationale et internationale des graves violations des droits humains commises par le pouvoir de M. Alpha Condé.
Nous exigeons justice pour toutes les victimes, adressons nos sincères condoléances à toutes les familles éplorées et prions pour le repos de leurs âmes.
Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!
Conakry, le 23 mars 2020