C’est finalement le déclic pour une sortie de crise dans le système éducatif guinéen. Ce jeudi, 23 janvier, 12 enseignants dont Abdoulaye Portos Diallo et Amara Mansa Doumbouya qui étaient arrêtés dans le cadre de la grève lancée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), ont été libérés par le tribunal correctionnel de Mafanco.
Dès après le verdict, Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), structure à laquelle est affilié le SLECG, a annoncé la reprise des négociations avec le gouvernement guinéen sur les revendications des enseignants.
« Maintenant qu’on avait entamé des discussions avec le gouvernement, nous allons retourner à la table de négociations, on va continuer à discuter pour que le gouvernement guinéen nous fasse des propositions pour sortir de cette crise. Nous allons négocier pour sortir de cette crise », a dit le secrétaire général de l’USTG tout en annonçant que le combat que mène le SLECG doit continuer.
« Aujourd’hui est un jour béni pour nous tous, C’est la victoire de la raison, la victoire de la justice guinéenne, la victoire de nos avocats et le résultat du combat noble que le système éducatif est en train de mener pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants guinéens. Nous sommes fiers de la justice. Chaque Guinéen, là où il est, doit être fier de nos avocats. Nous avons de bons avocats en Guinée et le droit a été dit. Nous sommes fiers et nous allons continuer le combat, on ne s’arrêtera pas », a-t-il précisé.
La libération de ces 12 enseignants était une condition posée par le SLECG pour que les négociations entamées le 13 janvier dernier reprennent. Dans leur plateforme revendicative, les enseignants demandent un salaire de base de 8 millions de francs guinéens.
Thierno Sadou Diallo
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