Parmi les 17 commissaires de la CENI, 7 issus de l’opposition ont décidé de suspendre leur participation au processus électoral relatif aux élections législatives.
Ce mardi, 24 décembre, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’institution, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Me Salif Kébé a réitéré la détermination de son équipe d’organiser les législatives législatives avec ou sans les commissaires issus de l’opposition.
« (…) Les commissaires qui ont suspendu leurs activités l’ont suspendu que pour le processus électoral. Ils ont leurs bureaux, ils ont leurs postes et ils continuent à travailler à la Ceni. Ils sont commissaires et tout fonctionne comme il faut sauf que, ils ne s’approchent plus du processus électoral pour le moment. Il y a ce qui est processus électoral à la Ceni, il y a la gestion administrative. Donc, les deux ne se mélangent pas », a-t-il dit.
Parlant de l’impact que cette suspension pourrait causer, le patron de la CENI a souligné que son institution va évaluer les conséquences. Mais, ils ne pourront pas empêcher la tenue des élections prévues le 16 février 2020.
« Par rapport à l’impact, on va évaluer. C’est vrai que quand vous avez 17 et 7 s’en vont, il y a un impact. Mais, on va l’évaluer. Mais, ça ne préjuge pas, ça ne ralentit pas et ça ne bloquera pas le processus électoral. (…). »
Mohamed Cissé, depuis la CENI
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