Au cours de l’assemblée générale du PADES ce samedi à Nongo, dans Ratoma, les membres de cette formation politique ont, par la voix du coordinateur Mohamed Kaba, condamné avec force la déclaration du responsable de communication de l’UFDG Ousmane Gaoual Diallo, soutenant qu' »il n’est pas interdit de tuer des présidents ». C’était lors de la dernière marche du FNDC à Paris.
Mohamed Kaba a indiqué que le parti de l’ancien ministre Ousmane Kaba n’est pas synonyme de violence.
‘’Depuis la création du parti, nous nous sommes battus par les voies légales. On nous a empêchés d’avoir notre agrément. Nous sommes partis dans le sens de la justice, dans le sens du droit et nous avons demandé que le droit soit dit. Et, c’est comme ça que le PADES a obtenu son agrément. Le PADES n’est pas un parti violent et c’est pourquoi il condamne tous les propos violents surtout ceux tenus par l’honorable Ousmane Gaoual Diallo. La violence ne peut pas avancer un pays. Il faut faire attention. Nous devons tous travailler à l’unité nationale, nous devons tous recoudre le tissu social. Nous devons faire en sorte que notre pays reste stable dans le dialogue, dans le combat d’idées. Nous devons faire en sorte qu’il n’y ait pas d’injustice, pas deux poids deux mesures. Nous avons vu ce qui s’est passé avec l’arrestation injuste et arbitraire d’un certain nombre de personnes qui n’ont fait que défendre leurs positions. Et, c’est le lieu d’interpeller le chef de l’Etat à prendre des dispositions pour que ces personnes arrêtées soient libérées’’, a demandé Mohamed Kaba,
Mohamed Cissé