Deux jeunes filles guinéennes en provenance d’Addis-Abeba, en Ethiopie ont été interpellées, dimanche 20 octobre dernier, à l’aéroport international de Conakry-Gbessia en possession de la cocaïne par les services spéciaux de la lutte anti-drogue.
Ces jeunes filles qui ont été interceptées avec chacune de la drogue dans le ventre ont été présentées, ce vendredi par les services spéciaux de la lutte anti-drogue et du crime organisé dirigé par les colonel Moussa Tiégboro Camara.
Selon le Commissaire divisionnaire, directeur adjoint de l’office chargé de la lutte contre le crime organisé, Traoré Daba : « on vous a appelé ce matin pour vous présenter deux jeunes filles interpellées le dimanche 20 octobre dernier à l’aéroport international de Conakry-Gbessia. On a reçu des informations selon lesquelles elles venaient à Conakry en provenance d’Addis-Abeba (Ethiopie) et qu’elles transporteraient de la cocaïne. Et toute de suite, nous avons mis en place une équipe pour pouvoir les intercepter à l’aéroport« .
Vers les 16 heures 50 minutes, poursuit-il, « le même jour, à la descente de l’avion, elles ont été interpellées par notre équipe et pour l’ouverture d’une enquête. On les a interrogées, au départ elles ont nié, mais finalement elles avaient ingéré la drogue dans leurs estomacs, elles commençaient à avoir des douleurs. Donc, elles ont avoué qu’elles transportaient de la drogue « .
A en croire le commissaire, l’une d’entre elles était à son deuxième voyage. Le premier voyage, explique-t-il, elle est partie de Conakry le 05 octobre dernier pour déposer un demi kilo de cocaïne en inde. Apres avoir déposé la drogue, elle est revenue encore à Addis-Abeba pour encore prendre cette fois-ci près d’un kilo, c’est-à-dire des boules de 15 grammes et une soixantaine de boules en compagnie de la seconde qui était à son premier voyage ».
« Ce deuxième voyage, elles devaient se rendre à Colombo, au Sri Lanka pour déposer de la drogue. Mais arrivées à Dubaï, faute de visa, on les a bloquées et elles y sont restées pour 24 heures. Comme elles ont retardé à Dubaï, comme elles avaient de la drogue dans le ventre, elles ne pouvaient pas garder. Elles ont commencé à sortir une certaine quantité. Après elles ont quitté pour se rendre à Addis-Abeba pour sortir le reste« .
Par ailleurs de préciser, le commissaire de préciser :« à notre niveau, on a pu avoir avec elles 5 boules. Ce sont des jeunes filles guinéennes qui sont exploitées par des narcotrafiquants surtout des Nigérians (…) »
Elisa Camara
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