L’ancien président de la Cour constitutionnelle Kèlèfa Sall, décédé samedi dernier à Conakry des suites de maladie a regagné ce mardi sa dernière demeure après la prière à la mosquée Kébéya de Coléah.
Famille, amis, collaborateurs, parents et admirateurs sont venus en foule pour accompagner le brillant magistrat et homme de conviction qui avait mis en garde le chef de l’Etat -lors de son investiture pour un second mandat- contre une modification de la Constitution. C’était le 14 décembre 2015 à Conakry.
Les principaux opposants guinéens qui, pourtant magnifiaient la droiture et la bravoure du défunt, ont brillé par leur absence. Sidya Touré de l’UFR -absent du pays-, Cellou Dalein Diallo -qui a quitté Conakry ce matin-, Ousmane Kaba et aussi Lansana Kouyaté (en long séjour à Paris) n’étaient pas visibles. Tout comme les membres du gouvernement, à leur tête le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana.
Le chef de l’Etat, prompt à faire un tour dans les familles mortuaires, est resté sans trace. Aucun communiqué officiel n’a été non plus fait pour annoncer la mort ou saluer la mémoire de celui qui fut le premier président de la Cour Constitutionnelle.
Devant donc une foule immense, Kèlèfa Sall, 61 ans, natif de Siguiri, en Haute Guinée a eu droit à des obsèques sobres qui ont ému plus d’un.
L’ancien président des magistrats de Guinée, qui souffrait de problèmes cardiaques, repose désormais au cimetière de Cameroun.
Mohamed Cissé
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