La bataille entre les forces de sécurité et les voleurs est loin d’atteindre son épilogue. Malgré la présence de quatre (4) unités de gendarmerie plus la sûreté régionale et le commissariat central de la police dans la commune urbaine.
Ces malfrats multiplient leurs activités dans la cité. La population ne sait plus à quel saint se vouer. Les portes des logements sont défoncés, les biens sont emportés, les motos braquées, telle est de nos jours l’image sécuritaire de Faranah. Même si les Faranaka avaient nourrit beaucoup d’espoir pour la présence de ces différentes unités de la sécurité, force est de reconnaître que ces unités passent souvent à côté de leur mission régalienne qui est celle d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens pour se transformer en des services de jugement des affaires courantes de la société.
Après le braquages de deux (2) motos de deux conducteurs de taxi moto fin juin dernier, les voleurs ont emporté un poste téléviseur écran plat, un sac à dos dans lequel se trouvaient un ordinateur portable de marque HP et les papiers de banque de Kamoudou keita, comptable à la Radio Rurale de Faranah, le 2 juillet dernier à son domicile sis au quartier marché 2.
Dans la nuit la nuit du 16 au 17 juillet 2019, deux (2) motos de marque « juve » ont été emportées au quartier Abattoir 2 par les voleurs. Sur les circonstances de vole de ces motos, l’une des victimes Mamady Anna Oularé communement appelé ‘’Mao’’, professeur de Mathématiques au lycée Gamal Abdel Nasser de Faranah explique :
« L’acte s’est produit dans la nuit du mardi à mercredi 17 juillet 2019. Le mardi soir après les révisions, je suis venu fatiguer à la maison. Je suis rentré, j’ai fermé ma moto avec les serrures. C’est une moto de marque « juive » de couleur bleue, je viens de l’acheter ça n’a même pas de plaque. La deuxième moto est de marque « juive crosse » de couleur rouge de numéro de plaque 9191 et de numéro de série : NKZS3NIH6HJ007513. C’est à 21 heures que je suis rentré et l’acte s’est passé entre zéro heure et quatre) heures du matin. Quand il y’a eu l’appel du muezzin, je me suis levé pour faire l’ablution et aller à la prière. C’est en ce moment que j’ai su que les quatre motos qui étaient au magasin, ils ont emporté les deux motos juives et laisser les motos KTM. »
Poursuivant son intervention, la victime a lancé un appel aux services de sécurité de Faranah en ces termes : « Je demande aux agents de la sécurité de bien veiller à la sécurité des personnes et leurs biens. Les voleurs ont fait assez de victimes. Nous les citoyens, nous avons vraiment peur. On se demande vraiment ce que les agents des services de sécurité font à Faranah », a ajouté Mamady Anna Oularé.
A présent, le duel engagé entre les forces de sécurité et les voleurs à Faranah lequel de ces deux camps l’emportera, surtout quand on sait que quand il s’agit d’organiser des patrouilles, c’est des jeunes innocents qui vont dans les boîtes de nuit pour se recréer surtout les jeunes filles, deviennent des cibles privilégiées de la plupart de ces agents de sécurité.
Lanciné Keita, depuis Faranah