Souleymane Traoré, DG de la CBG : ‘’En 2018, la CBG a généré en terme de revenu pour l’Etat, plus de 103 millions de dollars’’
Les travaux du Symposium Mines Guinée se poursuivent, à Conakry. Il y avait au programme ce jeudi 25 avril, plusieurs sessions dont la gestion des impacts sociaux des sociétés minières, Guinée : De la bauxite à l’Aluminium et la gestion des impacts environnementaux.
Intervenant par rapport à la première session de la journée qui portait sur la gestion des impacts sociaux, le Directeur général de la Compagnie de Bauxite de Guinée, Souleymane Traoré a tout d’abord dégagé la particularité de son entreprise par rapport à certains projets qui font l’objet de débats au cours de ce symposium.
‘’Nous avons 2300 employés contractuels CBG et plus de 3000 employés sous-traitants’’
« La spécificité de la CBG par rapport à d’autres projets dont on entend parler aujourd’hui, c’est que la CBG a été créée en 1963 et elle est en opération depuis 1973. En fin 2018, les chiffres clés en terme de social de la CBG est le suivant : Nous avons 2300 employés contractuels CBG et nous avons plus de 3000 employés sous-traitants. Et dans le cadre des différents projets que nous avons aujourd’hui sur deux ans, nous avons pu créer 2500 emplois, c’est-à-dire notre projet d’extension et des installations des capacités techniques de l’usine, le projet de développement minier et surtout le projet dont on a parlé hier à savoir le projet multiutilisateur pour le chemin de fer. Egalement important, il faut savoir qu’en 2018, la CBG a généré directement en termes de revenu pour l’Etat plus de 103 millions de dollars ».
Poursuivant, il a tenu à préciser : « Pour un rappel, comme je vous le disais, la CBG est en opération depuis 1973. En 2014, nous avons décidé d’initier un projet d’extension de capacité. Pour faire ça, nous devrions faire une étude d’impact environnemental et social. Il faut rappeler déjà que c’est une obligation règlementaire légale imposée par l’Etat aujourd’hui de faire une étude d’impact environnementale et sociale. Une fois qu’on a dit ça, il est question de trouver un cadre référentiel pour ne pas aller à l’aveuglette, qui va vous servir de canevas pour faire cette étude environnementale et sociale. Donc, nous discutions pour financer ce projet avec les institutions internationales de renommer internationale. Donc, nous avons décidé avec ces prêteurs là d’adopter comme référentiel, les standards de performance de l’ASFI. Ce sont les standards les plus élevés aujourd’hui en termes d’environnement et social
‘’Nous faisons une cartographie des communautés qui font être effectivement affectées et toutes les autres prenantes qui peuvent avoir un intérêt au projet’’
Dans le processus de consultation, nous avons une consultation avec les régulateurs à savoir l’Etat, les communautés potentiellement affectées et les autres parties prenantes qui peuvent être intéressés à ce projet. Dans un second temps, nous faisons une cartographie des communautés qui font être effectivement affectées et toutes les autres prenantes qui peuvent avoir un intérêt au projet. Et puis, on a un forum public de consultation qui est à la disposition des différentes communautés. Publiquement, nous venons annoncer à ces communautés là, ce que nous allons faire comme projet pour qu’ils sachent qu’il peut y avoir des impacts positifs et négatifs pour eux. Après nous avons les études de base parce que l’objectif de l’évaluation de la gestion des impacts environnementaux et sociaux, c’est de dire une fois qu’on évalue les impacts, quelles sont les cibles qu’on va se donner pour dire par exemple en terme d’environnement, vous ne devez pas dépasser ce niveau d’émission. Pour pouvoir arriver à ça, il faut que vous sachiez votre point de départ. C’est ça l’objectif des études de base. Ensuite, on analyse des études d’impacts potentiels (…) C’est exactement ce que nous avons fait à la CBG. A la suite des études environnementales, nous avons fait deux choses. Nous avons développé 22 plans pour pouvoir répondre aux exigences auxquelles on a souscrit à savoir les 8 performances de standards dans lesquelles il y en a trois performances principalement qui concernent la partie sociale qui nous réunis aujourd’hui à savoir la santé et la sécurité des communautés, la compensation et la réinstallation », dira-t-il entre autres.
Youssouf Keita
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