Après l’attentat de Christchurch, la première ministre néo-zélandaise assure que les migrants sont « chez eux »
L’attaque en Nouvelle-Zélande est « un acte de violence sans précédent » dans l’histoire du pays, selon Jacinda Ardern qui pense que des migrants ont été visés.
Après l’attaque qui a frappé deux mosquées à Christchurch, la première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, s’est adressée ce vendredi 15 mars à la population néo-zélandaise. Elle a notamment qualifié la fusillade d' »acte de violence sans précédent » pour son pays.
« Je décrirais ça comme un acte de violence sans précédent, a-t-elle déclaré à la télévision. Un acte qui n’a absolument pas sa place en Nouvelle-Zélande. Ce n’est pas ce que nous sommes. » La femme politique a notamment envoyé un message fort aux migrants et réfugiés dans le pays, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Beaucoup de ceux qui auront été directement touchés par la fusillade pourraient être des migrants en Nouvelle-Zélande. Ce sont peut-être même des réfugiés ici, a souligné Jacinda Ardern. Ils ont choisi de faire de la Nouvelle-Zélande leur maison et c’est leur maison. Ils sont des nôtres. La personne qui a perpétué cette violence contre nous ne l’est pas. »
La Nouvelle-Zélande est réputée pour sa faible criminalité. Dans ce pays, « l’usage d’armes à feu pour commettre des crimes reste un événement rare », écrit ainsi le département d’Etat américain dans ses conseils aux voyageurs. Selon le recensement de 2013, quelque 46.000 personnes s’identifiaient comme musulmanes en Nouvelle-Zélande, soit un peu plus de 1% de la population totale.
Source : Huffingtonpost