Macky Sall n’en peut plus : ‘’on me reproche parfois de parler peulh quand je viens au Fouta. Je leur dis que c’est ma langue maternelle’’
En campagne pour la présidentielle du 24 février prochain, le président sénégalais sortant Macky Sall a répondu à ceux qui lui reprochent de jouir du soutien de ses parents peulhs, dans le Fouta. En campagne électorale, au Fouta, le président de la Coalition Benno bokk yakaar (Bby) a demandé à ses pourfendeurs de faire passer la pilule. Il en a profité pour se réjouir du soutien des populations de Matam.
Vous (Matamois) m’avez soutenu tout au début du lancement de mon parti. On me reproche parfois de parler peulh quand je viens au Fouta. Je leur dis que c’est ma langue maternelle. Que ceux-là acceptent cette situation. Mais je me suis débrouillé pour parler couramment le Wolof et le Sérère. Donc, quand je viens à Matam où les populations locales m’ont soutenu de même qu’à Fatick qui m’a vu naître avec ses populations du Sine qui m’ont apporté un soutien sans faille, je parle la langue du terroir. Donc, pourquoi n’a-t-on pas reproché aux Fatickois ce traitement de faveur dont j’ai pu bénéficier d’eux ? ‘’Okino pogoum’’ veut dire également ‘’nedo ko bandoum’’. Et pourtant on ne le dit pas’’, a dit le président Sall.
Il dit à qui veut l’entendre, d’ailleurs, qu’il a ses racines bien ancrées au Sénégal. ‘’J’ai deux piliers dans ce pays : L’un dans le Sine et l’autre dans le Fouta. C’est cela la réalité et c’est ce que beaucoup de personnes ne sauraient comprendre. Si on devait dresser le portrait du Sénégal d’aujourd’hui et de son niveau de développement, j’ai confiance en mon bilan. Je n’aurai pas à courber l’échine devant mes concitoyens. Vous vous êtes sûrement rendu compte que mes adversaires n’attaquent jamais mon bilan’’, indique le président.
Il note du reste, que la seule cible de ses adversaires, pour m’attaquer, demeure la justice. Mais, cette justice, poursuit-il, demeure encore la même, de l’indépendance de notre pays à nos jours. Or, nous savons tous que les magistrats ne sont pas des politiques mais des fonctionnaires qui rendent la justice au nom du peuple Sénégalais’’, a-t-il précisé.
Source : DakarActu
Ce qu’il dit là,c’est pas pular.
Ça c’est comme la langue guerzè du Sénégal.