Labé : il embrasse de force la fille du procureur et se retrouve en prison
Depuis quelques jours, un jeune accusé d’avoir embrassé la fille adoptive du procureur du tribunal de première instance de Labé croupit à la prison civile de la cité sainte de Karamoko Alpha. L’incriminé a été mis aux arrêts la semaine dernière dans un café, avant d’être reconnu par la victime. Selon Ansoumane Dounoh, l’accusé est un habitué des faits.
« Tout simplement c’est un jeune, qui a tordu la main de ma fille adoptive pour la forcer à l’embrasser. L’acte s’est produit aux environs de 20 heures lorsqu’elle revenait à la maison. Il ne connait pas la fille, la fille ne le connait pas ».
Poursuivant, notre interlocuteur de renchérir en ces termes : « Il avait déjà pris une première qui a réussi à se débarrasser de lui. Donc les autres étaient devant, c’est un autre homme qui est venu à la rescousse de ma fille et elle a pris la fuite pour rattraper ses sœurs. Arrivée à la maison, elle a dit à ses sœurs qu’elle va m’informer de ce qui s’est passé, mais elles lui ont dit de ne pas le faire »
Suite à une enquête, le jeune présumé a été finalement arrêté. Selon le procureur, c’est un récidiviste et il compte bien le faire regretter son acte.
« Je voulais lui demander pour qu’il m’explique ce qui s’est passé, heureusement celui que j’ai envoyé chercher l’homme qui a aidé ma fille, a retrouvé sur les lieux le jeune incriminé. Lorsqu’il l’a envoyé chez moi, dès qu’ils sont rentrés au salon la fillette l’a reconnu. Je l’ai envoyé en prison pour le sanctionner, pour qu’il ne répète plus ces genres de choses. Car même le monsieur avec lequel il était lui avait demandé à plusieurs reprises d’arrêter ces genres de connerie, sinon un jour il finira en prison. Comme il n’a pas utilisé ces conseils, moi je veux le garder d’abord en prison », insiste-t-il.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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C’est totalement condamnable ce qu’a fait ce jeune à l’encontre d’une si petite mineure. Ce n’est pas une question de parent de la mineure et qui soit un Magistrat, qui pose problème.
À la limite, l’identité du Magistrat, importe peu, puisque cela pouvait arriver à tout autre parent d’enfant.
C’est le délit par rapport aux mœurs, par rapport aux troubles psychologiques et emotionnels de la petite fille, qui a été commis, et qui pouvait conduire au pire.
Ce que ce jeune, s’est permis de faire, devant d’ailleurs autant de témoins, est contraire aux droits absolus de la protection de la jeune fille, rien qu’en lisant votre papier.
L’accusé devra répondre de ses actes, pour que cela lui serve de leçon pour l’avenir. Si la société le laisse faire, il pourrait faire pis, demain à Labé ou partout ailleurs.