N’zérékoré : les cours restent toujours perturbés dans les établissements publics
Il y a plus d’un mois que les cours tardent à effectivement démarrer dans les écoles publiques dans la commune urbaine de N’zérékoré, capitale de la Guinée forestière. Dans la matinée de ce lundi 5 novembre 2018, la plus part des écoles n’ont pas fait cours malgré une forte mobilisation des élèves qui s’impatientent de voir leurs enseignants titulaires dans les salles de classes.
Du lycée Félix Roland Moumié en passant par les collèges Amara Noké, Gonia, Almamy Samory Touré ou encore les écoles primaires N’Faly Touré, René Soukana, les cours sont presque paralysés. Et pendant ce temps, plusieurs enseignants grévistes ont rallié ce lundi, la direction préfectorale de l’éducation pour, disent ils, dénoncer les intimidations dont-ils seraient victimes de la part des autorités locales.
Ces enseignants à majorité femmes se disent engagés à ne pas céder face à la pression et menace des autorités locales. Malgré le gèle des salaires, ces derniers comptent aller jusqu’au bout de cette grève, c’est-à-dire à la satisfaction de leurs différentes revendications.
Menus de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : ‘’A bas la peur ! A bas l’intimidation ! Vive Camarade Aboubacar Soumah, ces enseignants qui manifestaient ont rallié la DPE où ils ont eu plus 2 heures d’échanges avec le directeur préfectoral de l’éducation, Moussagbè Diakite.
A sortir de cette rencontre d’échanges, le représentant du SLECG a annoncé aux enseignants qui l’attendait que la grève continue. Par ailleurs, Fayala Doumbouya s’est dit ravi de la détermination de ses collègues enseignants à suivre le mot d’ordre de grève déclenché par leur entité (SLECG).
Pour sa part, le DPE n’a pas voulu donner d’explications sur cet entretien avec les représentants du SLECG.
Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré
Où sont les statistiques pour étayer la véracité de votre récit ?
Du journalisme de rumeurs, si vous n’apportez pas de statistiques factuelles à vs récit.