Grève des enseignants s’effiloche : jusqu’à quand Aboubacar Soumah fera le faux brave ?
Il avait réussi à faire plier en février dernier le régime du président Condé. Mais plus d’un mois après le déclenchement de la grève, Aboubacar Soumah, secrétaire général du Slecg ressemble à s’y méprendre à un chef sans arme. L’enseignant de Château d’eau s’est comme buté contre la fermeté du Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana qui avait annoncé que son gouvernement ne donnera aucun Kopeck sur les 8 millions de francs guinéens. Et apparemment, après beaucoup de tintamarre, Soumah et ses lieutenants se sont finalement rendus compte qu’il ne sert à rien de continuer dans une grève qui s’émousse au jour le jour. Les élèves en grand nombre ont repris le chemin des classes.
Kassory sans fermer la porte au dialogue, reste ferme sur ses positions : on négociera tout sauf les 8 millions de francs guinéens comme salaire de base pour chaque enseignant.
Abdourahamane Sanoh, vétéran de la société civile et qualifié de parrain de Soumah cherche lui aussi à négocier une sortie honorable pour le SLECG. Ce mardi sur Espace fm, il a demandé au gouvernement Kassory d’être flexible et proposer quelque chose à Soumah et collègues. Et comme pour amuser la galerie, M. Soumah, selon une source généralement bien informée, ne veut maintenant négocier qu’avec les signataires de l’accord du 13 mars dernier. Ils ont pour noms, Tibou Kamara, Gassama Diaby, Cheick Taliby Sylla, Koutoubou Sano, Abdoulaye Sow, entre autres.
Issa