Ali Bongo déclaré ‘’mort’’, c’est le Cameroun de Biya qui tousse (copie)

1

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

En Afrique, le ridicule ne tue pas. Un organe camerounais a annoncé que le président gabonais hospitalisé à Ryad est décédé. La novelle a fait le tour du web et provoqué l’ire du régime du président Paul Biya -qui vient de décrocher un 7è mandat avec plus de 71% de voix- qui n’a trouvé mieux que de pondre un communiqué dans lequel il dément la mort de Bongo mais annonce de sévères sanctions contre l’organe. Et si cette annonce ne gênait pas le régime grabataire camerounais…

Mediaguinee

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

1 commentaire
  1. CONDÉ ABOU dit

    Vous avez parfaitement raison, Mediaguinee. Il n’y a aucun doute sur la solidité de votre information. Les fake news seraient effectivement parties d’une chaîne de télévision Camerounaise.

    Hier soir, l’Opposition Gabonaise qui a été largement battue aux élections législatives du Samedi dernier, en a pris pour son grade, et a été accusée d’instrumentaliser la maladie du Président Ali Bongo pour faire oublier sa bérézina électorale, sans précédent depuis la mort du Président Omar Bongo.

    Selon Al Jazeera, dans son édition Afrique d’hier Lundi, le Porte-parole du Gouvernement Gabonais, a confirmé que le Président Ali Bongo avait bien été admis à l’hôpital avec une « fatigue extrême ».

    Quand bien même des sources ont déclaré à l’Agence Reuters qu’il avait été victime d’un accident vasculaire cérébral, il serait vivant et en train de se reposer à Ryad et non pas en Angleterre, contrairement à ce que disaient hier soir les dernières fake news Camerounaises.

    Ali Bongo a été admis à l’hôpital la semaine dernière à cause d’une « fatigue extrême », a déclaré Dimanche le porte-parole du Gouvernement, Mr. Ike Ngouoni, alors que des sources ont déclaré à l’Agence de Presse Reuters qu’il avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

    Le Président Gabonais était toujours sous observation hier Lundi à l’hôpital King Fayçal de Riyad, où il a été emmené le 24 Octobre dernier.

    Toujours selon AL Jazeera, un Médécin et une source diplomatique ont déclaré à Reuters que le Président avait été victime d’un accident vasculaire cérébral.

    Le Porte-parole du Gouvernement Mr. Ike Ngouoni, a cependant, nié cela et a déclaré que Ali Bongo souffrait plutôt d’une « fatigue intense » due à des mois de travail ardu.

    Bongo se sent mieux et on lui a dit de se reposer, a ajouté Mr. Ngouoni, tout en appelant à la « vigilance » contre les « fausses informations » à la suite de fausses informations faisant état de sa mort.

    C’est une chaîne de télévision Camerounaise qui a annoncé Samedi en direct que le Président Gabonais était décédé, sans fournir aucune preuve, a-t-il déclaré.

    Le Président, âgé de 59 ans, était parti en Arabie Saoudite pour assister à la Conférence internationale « Future Investment Initiative », où il devait s’exprimer aux côtés d’autres dirigeants Africains, mais n’a pas été vu lors des débats.

    En Arabie Saoudite, le Prince héritier Saoudien Mohammed Bin Salman lui a rendu visite à l’hôpital Mercredi, a annoncé Jeudi l’Agence de Presse Saoudienne (SPA).

    Dans une dépêche séparée, SPA a indiqué que Bongo avait assisté à au discours d’ouverture du Prince héritier Bin Salman à la Conférence Mercredi à Ryad.

    Ali Bongo, dont la famille dirige le Gabon depuis près d’un demi-siècle, est Président depuis le remplacement de son père Omar Bongo en 2009.

    Il a été réélu de justesse en 2016 dans un processus électoral qui, selon l’Opposition Gabonaise, était entaché de fraude.

    Des manifestations de masse ont éclaté, au cours desquelles le Parlement National avait été ravagé par un incendie.

    Le pays s’est rendu aux urnes ce mois-ci pour la première fois depuis ce vote reporté plusieurs fois.

    Le second tour des élections législatives de Samedi a vu le Parti d’Ali Bongo arriver en tête, selon les résultats fournis par le Centre Gabonais des Élections (CGE), le nouvel organisme chargé d’organiser les scrutins.

    Toujours, hier Lundi à Libreville, l’Opposition a été fortement accusée d’instrumentaliser l’état de santé d’Ali Bongo pour faire oublier sa débâcle électorale du Samedi dernier.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp