Aboubacar Soumah du SLECG : “il n’y aura pas d’ouverture de classe cette année tant que les 8 millions ne sont pas négociés et obtenus”
Au terme d’une rencontre qui a eu lieu ce mardi 11 septembre à Donka, le Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a décidé de la prolongation des vacances scolaires pour tous les enseignants de Guinée jusqu’à la satisfaction de la revendication des huit millions de francs guinéens.
Cette décision fait suite à la dernière déclaration du Premier ministre, Kassory Fofana qui avait estimé qu’aucune négociation n’était envisageable autour des huit millions et à la volonté du gouvernement de mettre en place une autre structure syndicale visant à défendre ses intérêts et non des travailleurs.
‘’Considérant la déclaration du Premier ministre, Monsieur Kassory Fofana, considérant également les dispositions que le gouvernement est en train de prendre à travers la mise en place d’une structure syndicale uniquement installée pour défendre les intérêts du gouvernement et non des travailleurs, l’ensemble des structures à la base à travers le bureau exécutif national du SLECG, nous décidons qu’il n’y aura pas d’ouverture des classes en République de Guinée tant que les huit millions ne sont pas négociés et obtenus à la satisfaction de la revendication de l’ensemble des enseignant de la République de Guinée, a déclaré Aboubacar Soumah.
En outre, il appelle les parents d’élèves à comprendre leur position qui s’inscrit dans le cadre de la qualification du système éducatif guinéen. ‘’Je lance un appel à tous les parents d’élèves et à tous les élèves de bien vouloir comprendre notre position qui va dans le sens de la qualification du système éducatif guinéen. Les parents nous ont demandé de bien vouloir accepter que les examens nationaux se tiennent, nous avons accepté leur demande. Vous savez dans quelles conditions ces examens se sont déroulés. Mais aujourd’hui, le gouvernement se trouve incapable de satisfaire à nos revendications. Or, les enseignants guinéens estiment aujourd’hui que nous ne saurions plus continuer à vivre dans cette pauvreté que nous avons supportée depuis la proclamation de l’indépendance guinéenne. Donc aujourd’hui, étant entendu, prouvé que les richesses sont créées çà et là à travers les recettes des différentes régies financières, à travers la création de beaucoup de sociétés minières, nous avons estimé que nous devons mettre fin à cette pauvreté que nous avons toujours vécue’’ déplore-t-il.
Il (Aboubacar Soumah) termine en invitant tous les enseignants à rester à la maison tant que les huit millions ne sont pas négociés et obtenus.
Maciré Soriba Camara
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Ah la Guinée !ce monsieur est un enseignant de formation et de profession .On comprend maintenant pourquoi les jeunes guinéens ne savent pas compter.Dieu aide la Guinée à lui débarrasser de l’obscurantisme.Sinon le cas de ce Soumah depasse toutes les imaginations.
Cher Monsieur le Secrétaire Général du SLECG, bonjour. Vous risquez d’aller droit dans le mur dans une telle logique. Nicole Notat, l’ancienne Secrétaire Générale du puissant syndicat, la CFDT, qu’il n’est pas besoin de présenter ici, disait qu’un syndicaliste doit être capable de connaître aussi bien, le point de vue de ses salariés que le dossier de l’entreprise.
Cher Monsieur Soumah, avec tout le respect dû à votre rang, un discours comme celui-ci n’est pas bon pour votre crédit social et syndical dans ce pays. En ce qui concerne la revendication salariale autour des 8 millions de GNF, votre argumentation est irréaliste. Vous n’avez aucun intéret à écouter les marchands d’illusions sur la manière de changer les conditions de vie des Enseignants, et le pouvoir d’achat en Guinée.
Au plan budgétaire, économique et social, c’est impossible d’y arriver. Je ne vois pas non plus d’intérêt à vous raconter des histoires en prenant aveuglement faits et cause en faveur du Gouvernement et contre vous. Ce serait illogique de ma part, de le faire.
Ceci dit, l’intéret supérieur de la Nation et les immenses défis actuels de l’éducation de millions d’Elèves et d’Étudiants, commandent que personne d’entre nous, ne sacrifie les chances de l’année scolaire qui commence, après une précédente année scolaire désastreuse et chaotique.
Qui a le plus, souffert de cette désastreuse crise ? Le Gouvernement ou les elèves et les parents d’elèves ? Ce sont les elèves et les parents d’elèves qui ont été les plus grands perdants de la crise scolaire 2017-2018.
Quoi que vous fassiez, je ne vois pas comment une revendication de l’ordre de 8 millions GNF d’augmentation de salaires, peut-elle être financièrement envisageable aujourd’hui en Guinée ? Quelle que soit la bonne foi de tout l’Exécutif, ou de l’ensemble du Parlement, cette revendication n’a aucune chance de passer. Il n’existe aucune solution économique possible pour y arriver.
L’explication du Premier Gouvernement que j’ai suivie par voie de Presse, ne relève pas du tout de la mauvaise foi. Elle est très objective et financièrement justifiée en matière de politique salariale. Il n’existe aucune base budgétaire tenable pour payer 8 millions de GNF aux Enseignants en ce moment.
Si vous prenez le risque de rester inflexible sur votre position actuelle, vous risquez de perdre énormément en crédit social et professionnel dans le pays et pour longtemps.
À supposer que l’Etat vous dise qu’il n’en a pas les moyens, que pourriez-vous faire ? Absolument rien du tout. Le pire, c’est qu’il va vous être difficile de convaincre la majorité de nos compatriotes de vous suivre et de pouvoir continuer indéfiniment dans une bagarre sans issue.
Pourquoi voulez-vous prendre sur vous, la grave responsabilité de ruiner tout le système éducatif durant cette année scolaire dont on m’a dit qu’il s’ouvre théoriquement le 3 Octobre prochain ?
Non, Cher Monsieur Aboubacar Soumah, vous n’avez pas le rapport des forces pour arriver aux 8 millions de GNF, et il n’est pas du tout, de votre intérêt de rester inflexible dans une logique d’affrontement aussi périlleuse et intenable. À méditer profondement, pendant qu’il est encore temps de le faire et de gagner dans votre combat.
Fraternellement, et mes civilités à votre famille. CONDÉ ABOU.
ce monsieur relève de la psychiatrie. il a l’air normal mais il est malade il faut le faire examiner pour l’aider à se soigner sinon c’est non assistance à personne en danger et qui met les élèves et étudiants guinéens en peril. les autorités doivent faire cesser la récréation de ce monsieur malade.
La gouvernance à vue avait laissé « Faire entrer le loup dans la bergerie »,sans avoir mesuré les conséquences de telle incurie!
Par ailleurs, soumah a parfaitement raison! Car, aucun gouvernement sérieux n’aurait accepté d’ouvrir une quelconque négociation sur un hypothétique salaire de base de 8 millions sachant d’avance que de telle sollicitation relevait de l’utopie.
Ensuite,aucun gouvernement sérieux n’aurait accepté de payer des salaires d’un imaginaire enseignant qui ne s’était plus présenté dans les classes depuis plus de 7 ans.
Voilà autant d’incuries qui permettent aujourd’hui à soumah de se croire omnipotent dans ce pays à la gouvernance boiteuse.
manzo d’accord avec vous. les autorités sont irresponsables. quand on negocie une chose ça veut dire que c’est faisable. tout le monde sait que c’est impossible 8 millions soit 800 euros 800000cfa pour enseignant.
Pauvre de Guinée.j’ai honte pour ma Guinée natale. Et Mr. Aboubacar Soumah et son équipe sont une honte nationale.
Pauvre de moi, pauvre de Guinée. J’ai franchement honte pour ma Guinée natale. Aboubacar Soumah et son équipe sont une honte nationals. Que le bon Dieu sauve la Guinée et les Guinéens que nous sommes!
Mr Soumah du SLEEG doit se reveiller pour voir la Guinée et ses problemes pour se rendre compte que nos finances ne permettent pas une telle folie. Pense t il vraiment aux enfants de Guinée avant de demander une année blanche de fait à cause de sa cupidité averée? Pense t il vraiment aux écoles privées et la souffrance envisageable pour les parents d’éleves qui subiront systematiquement les consequences de sa surenchere? Tout bon guineen doit pouvoir se mettre contre cette illusion qui releve d’une vraie paranoia.