Kindia: un jeune tué à coup de bâton au cours d’une bagarre
Un cas de meurtre est survenu dans la nuit de lundi au mardi 3 juillet aux environs de 1heure du matin au quartier Abattoir 1, dans la commune urbaine de Kindia. Bafodé Camara est la victime qui a reçu un coup violent à l’aide d’un bâton au cours d’une bagarre avec son camarade.
C’est le long des rails sis au quartier Abattoir 1 de Kindia que ce drame s’est déroulé. Pour le Chef de quartier d’Abattoir 1, N’Dougou Keita, alias ‘’Good boy’’, c’est un acte qui ternit l’image de son quartier.
« C’était aux environs de 1 heure du matin lorsque les jeunes sont venus me réveiller en me disant qu’il y a une bagarre au carrefour et un jeune est mort. Il y a deux jeunes qui se battaient, Pelé et Bafodé Camara. Ce dernier a été cogné à l’aide d’un bois par un autre jeune qui les séparait et soudainement la victime a rendu l’âme. Sur le lieu du crime, nous n’avons pas trouvé Pelé qui avait fui et nous avions conduit cet autre jeune du nom de Diao à la gendarmerie et le corps de la victime à l’hôpital régional de Kindia », explique-t-il.
Transporté à l’hôpital régional Alpha Oumar Diallo de Kindia, Dr Mory Kaba, chirurgien, explique les circonstances dans lesquelles le corps de Bafodé Camara a été reçu à l’hôpital.
« Aux environs de 1 heure 30 minutes, on a reçu un dépôt de corps. Selon les accompagnateurs, il s’agissait de Bafodé Camara, âgé de 28 ans et marchand résident à Abattoir 1. C’était au cours d’une bagarre entre lui et son camarade que soudain il a reçu un coup violent à l’aide d’un bâton par un autre qui les départageait. Ce coup de bâton l’a touché au niveau de la région frontale entraînant chez lui la mort. A sa réception dans notre service, il y avait un hématome au niveau de cette région frontale et un saignement dans les deux fosses nasales », dit-il.
Saisi du dossier, le premier substitut du procureur du tribunal de première instance de Kindia a fait la différence entre un meurtre et un assassinat.
« Les gens parlent d’assassinat et ils ne font pas tellement attention car l’assassinat pose deux éléments fondamentaux à savoir la préméditation c’est-à-dire l’auteur des faits fait des actions préparatoires avant d’agir ou de préparer un endroit, c’est que nous appelons dans notre jargon le guet-apens ou embuscade et dans cette affaire on ne parle ni de préméditation, ni de guet-apen. Donc, on ne saurait parler d’assassinat à présent sans obtenir les éléments d’enquêtes. Le présumé coupable est à la maison centrale pour des fins d’enquêtes, le corps de la victime sera examiné à l’hôpital pour en savoir sur les véritables causes de sa mort », souligne-t-il.
A souligner que le chef de quartier a fustigé le comportement de certaines autorités censées protéger les citoyens notamment la police, la gendarmerie et aussi ces parents qui soutiennent la vente de drogue dans sa localité.
Aboubacar Dramé, correspondant à Kindia