Conflit domanial entre Dorah et Badamako : le préfet de Siguiri sur le site pour calmer les esprits
C’est autour d’une portion de terre en état d’exploitation artisanale minière que les deux communautés (Badamako et Dorah) s’affrontent depuis quelques moments. Ces multiples affrontements ont occasionné des dégâts importants de part et d’autres et ce, malgré les messages de sensibilisation des plus hautes autorités de la préfecture de Siguiri.
Le préfet de Siguiri, Elhadj Ibrahima Kalil Keita informé que la tension est encore vive dans la localité a rapidement convoqué une réunion d’urgence dans le but d’écouter les deux villages protagoniste. Selon le porte-parole du village de Badamako, ce domaine conflictuel leur appartient depuis les temps immémoriaux. Quand au porte-parole du village de Dorah, ce domaine est bien une propriété de leur localité.
Selon nos informations, le district de Badamako relève dans la sous-préfecture de Doko et Dorah est sous le commandement de Niagassola. ‘’Une situation qui est encore devenue compliquée, car il s’agit de l’identification de Sèkè et Mandén’’, nous informe-t-on.
Sur le site et devant les différents protagonistes, le préfet de Siguiri a tenu à préciser : ‘’Je ne suis pas venu pour mettre une limite, ni d’identifier le propriétaire du domaine. Mais plutôt montrer que la paix reste et demeure le seul moyen de la paix, Mandén et Sèkè, c’est la famille. S’il n’y a pas de compréhension, la zone est arrêtée jusqu’à nouvel ordre. Et puis dans cette zone, le téléphone a fait d’énormes paniques en transformant les propos du préfet’’, a expliqué Elhadj Ibrahima kalil Keita.
De son côté, le Sotikémo de Mandén, Djontamady Keita présent sur le site a parlé de la genèse de ce domaine en ces termes : ‘’Le conflit entre Badamako et Dorah fut commencé depuis que moi je ne suis pas encorené. Donc, il faut une grande vigilance, nous sommes des frères, soeurs, pères…’’
Quant au Sotikémo des 65 villages de sèkè, Elhadj Yamoudou Koumba Magassouba a expliqué l’importance de la paix : ‘’Sèkè et Mandén sont deux grains dans la même calebasse. Dans la paix, on peut avoir tout mais en guerre, rien n’est possible’’, a-t-il mentionné.
A signaler le site est présentement sécurité par une équipe mixte de force de l’ordre déployée par le commandant du bataillon d’infanterie de Siguiri Colonel Mamady Condé avec le commandant de la gendarmerie Colonel Lah Moussa Traoré.
Moussa koutoubou Condé correspondant à Siguiri
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