Hadja Maïmouna, responsable des femmes de l’UFDG : ‘’le sit-in à Kaloum n’est pas annulé. On leur écrira’’

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Le sit-in des femmes de l’opposition républicaine devant le Ministère de la Justice n’a finalement pas été autorisé ce mercredi. La rentrée à Kaloum est minutieusement surveillée par les forces de l’ordre, composées de gendarmes et de policiers. La responsable des femmes de l’UFDG, madame Bah Hadja Maïmouna Diallo a motivé l’échec du sit-in non sans annoncer un nouveau dès la semaine prochaine. C’était dans l’émission Les Grandes Gueule » de la radio Espace fm.

« Notre sit-in, effectivement était maintenu jusqu’à ce matin mais malheureusement on a eu dans la nuit un drame. Il y a une famille qui a péri dans un incendie (à Cosa où 5 personnes d’une même famille ont trouvé la mort, ndlr). Il s’agit vraiment de la famille proche de certains membres de notre organisation. Et on a été choqués par ça d’abord le matin. Et on devrait faire notre sit-in mais à partir de 6 heures, ils ont tenu vraiment le pont 8 novembre. Donc, les femmes n’ont pas pratiquement pu accéder à l’heure et il n’y avait que les femmes de Kaloum qui ont pu se mobiliser. Et malheureusement, on n’a pas pu faire le sit-in. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? C’est que vraiment, nous nous parlons aujourd’hui pour que ces tueries s’arrêtent. On ne peut pas quand même donner l’occasion à la gendarmerie et à la police de tuer encore aujourd’hui parce qu’ils ont totalement encerclé la ville. Vous ne pouvez même pas imaginer, partout les carrefours, il y a les pick-up de la gendarmerie et de la police », a-t-elle déclaré.

Répondant à la question de savoir si elles ont écrit à la commune de Kaloum à temps, la présidente des femmes de l’UFDG de préciser :« on a écrit effectivement. Mais vous savez ce qui est dommage dans ce pays, on ne parle de loi et de règlement que quand il s’agit de l’opposition (…). Le sit-in n’est pas annulé. Tant qu’on ne va arrêter ces tueries, nous on ne va pas s’arrêter et on s’est fixé cet objectif-là. On va écrire dans les règles de l’art, il n’y a pas de problèmes mais je souhaite qu’il respecte en ce moment. A l’heure où je vous parle, toutes les rues de Kaloum, les femmes sont en train de marcher. Ça, c’est autorisé parce que ce sont des femmes de la mouvance. Mais quand, il s’agit de l’opposition, il faut respecter les règles et principes », regrette Hadja Maïmouna Diallo.

Yaya Dramé

628-38-05-76

 

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