OGP : le Conseil d’Administration en session autour du rapport d’activités 2017
Les membres du Conseil d’Administration de l’Office Guinéen de Publicité (OGP) sont réunis ce mardi 27 février 2018, dans un réceptif hôtelier de Conakry pour examiner le rapport annuel d’activités de l’année écoulée (2017). Placée sous la présidence du nouveau président du conseil d’administration (CA), Moussa Condé ‘’Tata Vieux’’, cette session a connue la présence de 9 conseillers sur 11.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le nouveau PCA a, après remercié les uns et autres a invité ses collègues membres à l’engagement et surtout à ne pas oublier la mission qui est la leur pour mériter la confiance du Président République, Pr Alpha Condé.
‘’Puisque chacun de nous est investi de la confiance du Chef de l’Etat, il faudrait que chacun de nous fasse tout pour qu’il y ait des résultats au sortir de cette session. Des résultats qui peuvent faire avancer l’Office Guinéen de Publicité et faire de lui une entreprise qui dépasse toutes les autres’’, dira entre autres Moussa Condé ‘’Tata Vieux’’.
De son côté, le Directeur général de l’OGP, Paul Moussa Diawara a entamé son intervention a rendant un hommage mérité au président Alpha Condé qui, selon lui, ‘’pour la confiance maintenue en ma modeste personne, depuis maintenant quatre ans, en me gratifiant par ma nomination au poste de directeur général de l’OGP en 2014. Qu’il en soit vivement remercié’’, a-t-il mentionné.
Poursuivant, il a déploré l’immixtion de certains organismes de l’Etat, ayant entamé selon lui, le bon élan de l’entreprise. ‘’L’année 2018 s’ouvre dans un contexte particulièrement préoccupant, tant les défis à relever sont énormes. En effet, après avoir connu une croissance qui se passe de commentaire au cours des exercices 2015 et 2016, l’OGP s’est heurté à une immixtion hautement préjudiciable que j’impute à certains organismes publics et autres institutions (l’ARPT, la RTG et le Gouvernorat de la ville Conakry notamment)…’’.
Plus loin, il a tenu à préciser : ‘’L’exercice 2017 aura donc été marqué par une atmosphère délétère, caractérisée notamment par des contentieux interminables et des incompréhensions improductives qui ont eu pour conséquence, une exploitation de nos ressources en deçà de nos capacités réelles et essentiellement orientée vers une gestion de subsistance’’, a-t-il conclut.
Par Youssouf Keita