Agriculture : un émissaire du Fonds d’Abu Dhabi reçu par la ministre Mariame Camara
M. Hasan Al Redani, employé de la société Mubadala Investment Company, a eu de fructueux échanges avec la ministre de l’Agriculture, Mme Mariame Camara autour du Projet d’Appui au Développement Agricole du pôle G (PADAG), qui sera financé par le Fonds d’Abu Dhabi.
« Je suis venu au nom du Fonds d’Abu Dhabi. Avec Mme la ministre de l’Agriculture, les échanges portent sur de nouvelles améliorations apportées au projet PADAG que le Fonds d’Abu Dhabi a fait don à la Guinée à hauteur de 28 millions de dollars américains » explique Al Redani.
En faisant le point de la mise en œuvre du projet PADAG avec les autorités guinéennes, trois axes de la feuille de route ont été passés au peigne fin à savoir la mise en place du comité de pilotage, celle de l’unité de gestion et l’assistance technique.
En novembre dernier, au terme d’environ 72 heures de travail pour finaliser le PADAG, une importante mission conjointe du Fonds d’Abu Dhabi a signé une Aide-mémoire avec le Ministère de l’Agriculture et le FIDA, marquant le démarrage du projet.
Le chef du Département Finance du FADD, Saeed Al Dhaheri, avait lancé ce jour qu’il revenait désormais à chacune des parties de jouer sa partition. Dans cette logique, la Guinée avait jusqu’à la fin janvier 2018 pour mettre en place le Comité de pilotage du PADAG et soumettre au FADD pour approbation, et le plan d’exécution du projet.
L’émissaire émirati s’est dit rassuré des dispositions prises pour le démarrage du projet «cette année » en tenant compte de ce document déjà signé par les parties.
«Madame la ministre de l’Agriculture a été très active…Elle demandé à ce que l’équipe de projet en Guinée commence à travailler. De notre côté, le gouvernement d’Abu Dhabi veut vite réaliser ce projet en faveur des populations guinéennes » poursuit-t-il.
Comme toutes les initiatives agricoles présidentielles, le PADAG s’inscrit dans le cadre de la sécurité alimentaire et les cultures de rente pour améliorer les revenus des paysans. Il vise 40 mille producteurs du Pôle G dans les filières riz et huile de palme, ainsi que les cultures maraichères.
Ce projet, dont les études de faisabilité ont été réalisées par le FIDA-Guinée, couvre les préfectures de Kissidougou, Guéckédou et Macenta, en région forestière.
Le PADAG est divisé en trois composantes : Valorisation des filières ; Relance des cultures et revalorisation du palmier à huile avec 205 mille hectares en jeu ; le développement des infrastructures, le financement agricole et la promotion de l’entreprenariat féminin et jeune.
Cellule Communication du Ministère de l’Agriculture