Mise en place des démembrements de la Ceni : la vie de la commissaire Ramatoulaye Bah était-elle en danger, à Pita?

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Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de la République de Guinée, Me Amadou Salif Kébé a reçu en audience des leaders de l’Opposition politique, dans la matinée du lundi, 23 octobre 2017, au siège de son institution au quartier Cameroun dans la commune de Dixinn,  à Conakry, dans le souci d’organiser des élections libres, transparentes et acceptées de tous, a suivi l’AGP.

Il s’agit du président des Nouvelles Forces Démocratiques (NFD), Mouctar Diallo et le président du Parti Guinéen pour le Renouveau et le Progrès (PGRP), Alpha Ibrahima Sylla Bah.

A sa sortie de l’audience, le président des NFD a indiqué, qu’il y a beaucoup de partis politiques, notamment le Parti de l’Espoir et de Développement National (PEDN), l’Union des Forces Républicaines (UFR), PGRP et son parti, qui ont décidé de rencontrer la Direction de la CENI, en vue de discuter sur deux points qui les préoccupent.

Selon lui, le premier point qui a fait l’objet de débat est le changement d’une commissaire, à l’occurrence Hadja Ramatoulaye Bah, qui était chargée d’installer des démembrements de la CENI à Pita et à Dalaba en Moyenne Guinée.

A ce niveau, dit-il, nous avons appris que la CENI l’a changée après qu’une lettre lui soit adressée par le secrétaire fédéral de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Pita.

«Ce qui nous a amené à dire, que cela n’est pas acceptable parce qu’un parti ne peut pas influencer les décisions et le fonctionnement de la CENI, au risque de compromettre la transparence du processus électoral», a-t-il expliqué.

Sur cette première préoccupation, le président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé et les autres membres du bureau, les ont rassurés que l’acte qu’ils ont posé n’a nullement été influencé ou dicté par l’UFDG, a dit le président des NFD, Mouctar Diallo.

«Et que cela ne soit pas le cas, mais plutôt cela est lié à un souci d’assurer la sécurité de la commissaire de l’institution, et aussi de permettre justement, une bonne mise en place de ses démembrements», a souligné M. Diallo.

Et le 2ème point  abordé par le président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé et ses hôtes est lié à la mise en œuvre du chronogramme élaboré par la CENI, fixant la date des élections au 04 février 2018.

Selon Mouctar Diallo, à ce niveau, ils ont émis des inquiétudes liées, notamment à l’exécution correcte d’une des séquences de ce chronogramme avec le souci que cela n’affecte l’ensemble du chronogramme.

Sur ce point, dit-il, le président de la CENI les a rassurés quant à la tenue des élections au 04 février 2018,  que ce léger retard était dû à une volonté interne de mettre en place tout le dispositif, et également de prendre toutes les dispositions avant d’envoyer l’équipe sur le terrain.

«Cet obstacle est levé, il y aura juste un léger réaménagement de cette séquence qui devait être opérée en 15 jours, ramenée à 07 jours pour permettre de rattraper ce petit temps perdu». A fait savoir le président des NFD.

Il a noté, que l’entretien s’est bien passé, et surtout que le président de la CENI a dit que «la commissaire Hadja Ramatoulaye Bah n’est pas dessaisie de l’axe Dalaba-Pita. Elle reste toujours compétente dans la gestion de ce processus liée à cette zone».

AGP

 

 

 

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