Accusé de viol, le président du BOC nie tout en bloc : ‘’si elle pense que je l’ai violée, c’est de brandir les preuves’’
Lourdement chargé de viol lundi par une jeune dame, le président du Bloc de l’opposition constructive (BOC) Dr Ibrahima Sory Diallo a rejeté en bloc les accusations et défié de brandir les preuves.
Que s’est-il alors passé entre la dame et vous ? « Moi, j’ai été victime de l’agression d’une femme à mon siège. Elle est venue s’attaquer à ma voiture, la caillasser. Et cette fille est venue pendant que j’étais là avec certains membres du bureau. Vous savez, nous organisons une conférence nationale au nom de mon ONG ‘’Prisonniers sans frontières’’. A cette occasion, j’ai mis une commission d’organisation en place, la fille, son nom n’y figure pas, elle m’a appelé pour me dire que j’organise des choses sans l’associer. J’ai dit non, tous ceux qui viennent au siège participent aux réunions sont conviés à cette organisation. Par rapport à ça, elle m’a demandé où je suis, je lui ai dit que je suis au siège. Elle a dit si on peut se rencontrer là ? Je lui ai dit, tu peux me trouver au siège sans problème, c’était hier (dimanche)« , répond l’opposant Dr Diallo.
‘’Elle est venue au siège, elle m’a trouvé avec un de mes petits plus une fille qui était aussi présente. Nous étions au salon, on a parlé. Elle a commencé à donner des explications. Dès que moi j’ai commencé à m’expliquer par rapport au choix des membres de la commission d’organisation, elle s’est rapidement énervée tout en disant que j’ai pris les gens par affinité. Je lui ai répondu : dis, si tu veux être dans la commission d’organisation c’est simple, maintenant, tu te mets dans les groupes et par rapport à ça tu n’as pas besoin moi de m’attaquer. Et si c’est comme ça, tu dois prendre les escaliers et redescendre. En ce moment, je l’ai laissée au petit salon et je suis entré dans mon bureau. Au petit salon là, elle s’est déplacée avec les injures, elle venue devant ma porte, elle n’est même pas entrée, tout en disant que ce que je fais c’est par affinité, je n’ai pas du tout répondu. Elle est redescendue tout doucement, au niveau de ma voiture, elle a pris un caillou pour casser mes parebrises, rétroviseurs. A ce niveau, je ne savais même pas que cela s’est passée en bas. J’étais avec mon petit, on est restés un peu. Ensuite, j’ai dit au petit de me raccompagner. Je descends maintenant je trouve ma voiture caillassée et là j’étais ébahi. J’ai demandé aux gens qui sont en bas qui m’ont rapporté que c’est une fille qui s’est étendue là-bas pour dire que moi j’ai voulu la violer.
Poursuivant, le président du parti BOC a défié la présumée violée de brandir les preuves de son viol. « Si la femme là se sentait violée, elle est intellectuelle et elle était libre d’aller chez les médias. Mais lorsque c’est un Monsieur, un soi-disant ‘’mari’’ qui m’a menacé toute la vie et qui vient maintenant saisir la presse par rapport à tout ce qui se passe, je crois bien ça, ce sont des diffamations personnelles », a-t-il déclaré.
Dr Diallo a par contre révélé avoir lui porté plainte au CMIS de Cosa contre la présumée violée.
« Le matin déjà, on était au CMIS de Cosa et le monsieur a refusé que sa femme vienne. Sa femme a dit qu’elle n’allait pas venir là-bas parce qu’elle commence à avoir peur. J’ai dit que moi je ne porterais pas plainte contre vous pour autre chose, mais pour avoir attaqué ma voiture. Mais lorsque maintenant là vous pensez que vous avez d’autres revers contre moi, que je vous ai violée, c’est de brandir les preuves. Sinon dans le sillage, il y a des habitations au premier, deuxième, troisième… c’est habité. Demandez à un seul voisin s’il a entendu des cris dans mon siège. Il n’y a pas eu de cris. Elle-même les menace (voisins, ndlr) qu’elle m’a eu, elle n’a pas fait en criant ‘’Hein’’. Elle a seulement dit que je saurai qui elle est, ceci ou cela, qu’elle va me salir et qu’elle va faire du n’importe quoi. J’ai dit : ‘’comme tu veux ma sœur », regrette le président du BOC.
Elisa Camara
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