Des travailleurs de Rio Tinto réclament des primes de départ
Des travailleurs de la compagnie anglo-australienne Rio Tinto du projet d’exploitation de la mine de fer du Simandou, situé en Guinée forestière ont battu le pavé ce lundi, devant les locaux de l’entreprise situés dans la banlieue de Conakry pour exiger des primes de licenciement ‘’conséquentes’’.
Ces employés font partie des 884 travailleurs menacés de licenciement, par Rio Tinto, qui a réduit considérablement ces activités dans la préfecture de Beyla, abritant le site d’exploration du Simandou.
Ils réclament des indemnités de départ qui soient proportionnelles à l’effort fourni durant la durée de leur emploi.
Ces manifestants s’en sont pris au directeur des ressources humaines Mamadi Camara et au directeur des opérations, Aboubacar Doumbouya, qu’ils accusent de « népotisme » et « d’injustice ».
L’Inspection générale du travail va désormais assurer l’arbitrage dans ce dossier de « licenciement », qui agite les esprits au sein de cette compagnie.
C’est dans un entretien accordé au journal britannique The Times, que l’un des responsables de Rio Tinto, en
l’occurrence Jean-Sébastien Jacques, a annoncé le retrait de la compagnie du projet minier du Simandou.
Une nouvelle qui a fâché le gouvernement guinéen qui a misé gros sur ce mégaprojet dont la réalisation pourrait coûter 20 milliards de dollars américains.
APA