Eder : son père est en prison pour le meurtre de sa belle-mère
Le bourreau des Bleus en finale de l’Euro a révélé un lourd secret de famille…
D’une frappe limpide, il a assassiné l’espoir de tout un peuple rassemblé derrière l’équipe de France : auteur du seul but de la finale de l’Euro 2016 lors des prolongations, Eder, de son vrai nom Éderzito António Macedo Lopes, est le nouveau héros du Portugal, qui ne jurait jusqu’alors que par le maître à jouer de la Selecçao, Cristiano Ronaldo. Un nouveau statut fulgurant qui lui a valu une soudaine hypermédiatisation, et l’intéressé, quasiment inconnu jusqu’alors hors des frontières lusitaniennes, a joué le jeu en faisant des confidences inattendues sur sa vie personnelle, marquée par un meurtre.
Dans le cadre d’une interview accordée à la chaîne de télévision portugaise TVI 24 et repérée par RMC Sport, Eder a ainsi révélé un fait tragique concernant son histoire familiale : « Mon père est en prison depuis que j’ai 12 ans. Ma belle-mère est morte et il a été accusé de l’avoir tuée. Il a été condamné à 16 ans de prison« , a confié le footballeur de 28 ans, né en Guinée-Bissau et arrivé à l’âge de 3 ans au Portugal, où il fut confié à une institution de Coimbra. A 12 ans, au moment des faits, il avait déjà commencé depuis un an à jouer au football, et ce n’est que près de dix années plus tard, à partir de ses débuts à l’Academica Coimbra en 2008 – après un premier contrat pro avec le club de Tourizense moyennant 400 euros mensuels -, qu’il commencera à rendre visite à son père en prison, incarcéré au Royaume-Uni : « A chaque fois que j’avais des vacances, j’allais en Angleterre pour le voir« , a indiqué le buteur d’1m90, sans rien préciser toutefois des détails du drame qui a mené à cette condamnation.
Aîné d’une fratrie de cinq, le joueur révélé sous les couleurs du Sporting Braga et passé par le club gallois de Swansea City savoure sans doute actuellement l’un des meilleurs moments de sa vie, après une enfance pauvre et un début de carrière dans l’anonymat. Son parcours et sa force morale devraient d’ailleurs être mis prochainement en lumière puisque sa coach mentale, Susana Torres, prévoit de publier un livre sur le travail qu’ils ont accompli.
Du mental, il en faudra certainement à Eder au moment de retrouver le mois prochain le championnat de France de Ligue 1 avec son club depuis la saison dernière, le LOSC : les supporters français n’auront vraisemblablement pas oublié son but cruel ni, quelques instants plus tôt, la main qu’il a commise et pour laquelle le défenseur tricolore Laurent Koscielny a été sanctionné…
Il avait annoncé plus tôt dans la semaine sur les réseaux sociaux, avec une photo où on le voit souriant devant un micro et le poing droit levé: « J’ai écrit et enregistré une chanson appelée ‘Esperança’ (espoir). J’ai hâte de la partager avec vous le 15 juillet! »
Les paroles de cette chanson rythmée, où le Roi Pelé est accompagné par un choeur d’enfants, évoquent essentiellement « la fête brésilienne » qui « va rendre le monde heureux, avec joie et émotion ».
Pelé (75 ans), qui s’était marié pour la troisième fois le week-end dernier, avait déjà fait plusieurs incursions dans la musique depuis les années 1960. En 2006, il avait même sorti un album (« Pelé Ginga »), avec la participation notamment de Gilberto Gil.
Auteur de 1281 buts en 1363 matches (77 en 91 sélections avec l’équipe du Brésil), Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé, est le seul joueur de l’histoire du foot à avoir remporté trois fois la Coupe du monde (1958, 1962, 1970) et est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Il a été nommé parmi les meilleurs athlètes du XXe siècle par le Comité international olympique (CIO) en 1999 et a été désigné footballeur du XXe siècle un an plus tard par la Fifa.
Tired of the *photo* so here's the *video* showing how Eder's arm was locked by the french player, forcing the hand. pic.twitter.com/igXVu8FRv3
— Koshdukai (@Koshdukai) July 11, 2016
Avec Purpeople