« Moi, Alpha Condé, Président de la République, élu conformément aux lois, je jure devant le public de Guinée, sur mon honneur, de respecter et de faire respecter scrupuleusement les dispositions de la Constitution, des lois et des décisions de justice, de défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale. En cas de parjure, que je subisse les rigueurs de la loi ».
C’est par ces termes de l’article 35 de la Constitution guinéenne que le locataire de Sékoutouréyah a prêté son serment en décembre dernier pour son second et dernier mandat de cinq (5) ans de Président de la République de Guinée. En prenant acte de la Cour constitutionnelle, son Président avait dit ceci à cette occasion, citation : « Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes, car si le Peuple vous a renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilent ».
- Kelefa Sall avait même invité le chef de l’exécutif guinéen à « se passer des extrémistes et àévitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance ».
Mais, à entendre Alpha Condé dire à l’opinion publique nationale et internationale que le « souverain peuple » de Guinée décidera ou non d’un troisième mandat pour lui sous – entend que celui qui voulait être la « synthèse » de feu Mandela et d’Obama pour son pays est « pire » que ses prédécesseurs qu’il a toujours combattus durant sa vie d’éternel opposant.
En effet, le dimanche 15 mai dernier restera à jamais gravé dans la mémoire collective de la majorité de nos compatriotes suite aux propos peu flatteurs du Président de la troisième (3ème) République de Guinée. Répondant à la question d’un confrère relative à l’élection présidentielle de 2020, Alpha Condé veut faire comme feu Général Lansana Conté. Rappelez-vous du slogan qui avait du chemin dans notre pays pour le troisième mandat de l’enfant de Bouramayah. « Lansana Conté koudaî », telle était la trouvaille des proches du pouvoir d’alors, qui clamaient partout que l’idée venait de Kankan, le fief du N°1 du RPG.
Aujourd’hui, quand Koro dit « c’est le peuple qui décidera », il veut juste faire porter par le vaillant peuple de Guinée le mérite pour lui de briguer « un éventuel mandat » après les deux (2) consécutifs.
Elu en 2010 et réélu en 2015, Alpha Condé sur la base de l’article 27 qui stipule ce qui suit « Le président de la République est élu au suffrage universel direct. La durée de son mandat est de cinq ans, renouvelable une fois. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non ».
Cependant, c’est bien ce principe que le Chef de l’Etat guinéen veut fouler au sol en tentant même de tacler l’article 154 qui pourtant stipule ce qui suit « La forme républicaine de l’État, le principe de la laïcité, le principe de l’unicité de l’État, le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, le pluralisme politique et syndical, le nombre et la durée des mandats du président de la République ne peuvent faire l’objet d’une révision ».
Toutefois, le Titre XVIII portant sur la « révision de la Constitution » prévoit à son article 152 ce qui suit, citation: « L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République et aux députés.
Pour être pris en considération, le projet ou la proposition de révision est adopté par l’Assemblée nationale à la majorité simple de ses membres. Il ne devient définitif qu’après avoir été approuvé par référendum.
Toutefois le projet n’est pas présenté au référendum lorsque le président de la République décide de le soumettre à la seule Assemblée nationale. Dans ce cas le projet de révision est approuvé à la majorité des deux tiers des membres composant l’Assemblée nationale. Il est de même de la proposition de révision qui aura recueilli l’approbation du président de la République », fin de citation.
En définitive, vue les conditions de vie de ses millions de compatriotes qui se retrouvent actuellement dans une la situation exacerbée qui les affectent péniblement, Alpha Condé devrait, à mon humble avis, consacrer toute son énergie et son engagement à la satisfaction globale et durable à travers des actes et actions pragmatiques.
Ibrahima Diallo
DG Radio Liberté FM
Pourquoi toute cette polémique alors que nous sommes encore en 2016.Alpha Condé vient juste de débuter son deuxième mandat, il y’a cinq mois de cela. Alpha Condé n’a qu’à continuer à construire ses barrages hydroélectriques, ses hôtels, ses routes, ses logements sociaux et de ne pas suivre ces éléments distracteurs qui veulent le distraire.Vous, les journalistes alimentaires , laissez le président bâtisseur, le président des infrastructures continuer à poser ses actes au lieu de chercher à le divertir.
Pecos,vous avez vraiment raison.Les journalistes guinéens n’ont rien á faire,heureusement la désinformation ne s’achète pas sinon certains d’entre eux se seraient endettés pour ne rien.Le Pr Alpha Condé est un homme d’Etat,il pense uniquement qu’á l’avenir de la guinée mais les hommes politiques ne pensent qu’aux élections c’est á dire le pouvoir.De toutes les façons,ces soi-disant journalistes peuvent continuer á crier sur tous les toits du monde
C’est l’ufdg qui est derrière toute cette merde.
Et ces journalistes affamés repondent à l’appel du ventre.
Question: entre ce débat farfelu sur un 3 ème mandat et le débat sur les auteurs de l’assassinat du journaliste abattu en plein coeur du siège de l’ufdg,quel est celui qui est le plus important à l’heure lâ?
Est ce que c’est vrai,comme le rapportent les informations que cet assassin est protégé par les leaders du parti?
Qu’il sort et rentre comme Il veut au siege grace aux complicites?
Pourquoi vous les faux journalistes vous ne parlez jamais du cas de votre collegue tué par l’ufdg?
De un,la Guinée n’a pas de Constitution.
Mais même si Alpha Condé partait en 2020,même un mouton va battre votre ce loup aux éléctions. Vous êtes bêtes. Ce n’est pas Alpha Condé qui est un obstacle â votre ce loup. C’est le peuple de Guinée qui ne veut même pas sentir sa mauvaise odeur de prédateur.