Meurtre à Matoto: «il a éventré la fillette d’un an à coups de machette» (témoin )

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Dans la matinée d’hier  mardi 16 mai, un drame s’est produit à Matoto Bétonnière le long des rails, non loin du marché Enco5.
Aboubacar Camara alias Woulékhono a ôté la vie à 3 personnes,  dont M’mahawa Camara et son fils âgé de deux ans avant de porter plusieurs coups sur une fillette d’un ans qu’il a éventrée à l’aide d’une machette avant de blesser plusieurs personnes sur son chemin, tel dans un film d’horreur.
Dame Mariame Somparé, souffrante d’une paralysie des pieds, est témoin oculaire de la scène.
 » Dans la matinée de ce mardi, il a appelé sa fille à qui il a donné sa moto, son congélateur, sa télé et son moteur. C’est ainsi que sa fille m’a dit qu’elle est là pour récupérer les objets de son père.
Je suis restée longtemps sur place étant donné que je suis la maison intermédiaire entre les deux concessions (celle de la victime et son bourreau), il a contourné la maison et il rentré dans la maison de M’mahawa qui dormait . En sortant, je l’ai vu avec une machette ensanglantée en mains. C’est là que j’ai crié en alertant qu’il a tué les gens mais je ne pouvais pas courir puisque mes pieds me font mal. Une autre fille qu’il attaquait criait aussi . C’est là qu’un jeune Léonais est venu nous aider en suivant ses traces. Sur son chemin il a porté un coup de machette sur le dos de Fatim qui essayait de le fuir aussi.
Avant qu’on ne l’arrête, il avait éventré une fillette d’un an environ qui jouait sous l’arbre à côté à l’aide de la même machette Il a éventré la fille d’un an à coup de machette. C’est là que les jeunes ont pu l’arrêter pour l’attacher pendant qu’il s’auto poignardait », a narré cette vieille dame.
Questionnant l’époux de la victime sur les antécédents liant l’assassin à ses victimes, le mari n’en trouve pas sinon qu’un conflit qu’il explique en ces termes: « au préalable, il n’y a aucun  antécédent entre ce jeune et ma femme qui est l’une des victimes sinon qu’un conflit qui nous a conduits à la police. Mon beau-frère l’a frappé et nous sommes partis au commissariat pour ce problème pendant lequel on a été contraint de le soigner. À la suite de cela, on s’est compris et je me disais que c’était fini. De là j’apprends qu’il a tué mon fils et ma femme.Il a forcément gardé la rancune et il a posé cet acte».
Sur la remise en cause du problème mental du bourreau qui est un motard, Seydouba Camara n’en croit pas un mot.
« Avant cela, il a donné tous ses biens à sa fille( sa moto, sa télé et la radio) qui représentent les biens les plus importants chez lui sous les yeux de tout le monde avant de poser l’acte.Tout porte à croire qu’il s’est préparé avant de poser l’acte. Sinon pourquoi il aurait fait ça avant?»,  s’interroge le veuf se M’mahaw Camara .
Au moment où nous rédigeons cet article, les hommes en uniforme étaient sur place demandant  aux occupants de ces maisons situées le long des rails de déguerpir les lieux dans un délai de 3 jours.
Mayi Cissé 

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