[La CAN de Saliou Samb] Une journée soporifique, la Côte d’Ivoire grande miraculée
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.
Les 4 dernières rencontres comptant pour la dernière journée de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) n’ont pas provoqué beaucoup d’émotions chez les amoureux de football.
Des matches nuls et vierges entre le Mali et la Namibie, l’Afrique du Sud et la Tunisie, en première heure, et entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie dans la soirée, ont bouclé la journée la plus pauvre en buts depuis le début de la compétition.
Seul bémol dans cette atmosphère maussade, une petite victoire (1-0) d’un onze remanié des Lions de l’Atlas face à des Chipolopolos peu ambitieux et qui ne méritaient vraiment pas de passer en huitièmes de finale.
Pour l’anecdote, le coach marocain Walid Redragui a été sanctionné pour 4 matches (dont 2 avec sursis) pour avoir été à l’origine des altercations enregistrés lors du match RDC-Maroc, dans un accrochage avec le défenseur congolais Chancel Mbemba…
S’il n’y a pas grand chose à narrer dans cette journée à vite oublier, la Côte d’Ivoire, pays organisateur, s’est qualifiée hors du rectangle vert, grâce à la victoire du Maroc. Un véritable miracle !
Les Éléphants tombent toutefois sur Lions du Sénegal qui, au vu de leur prestation dans ce premier tour (3 victoires en 3 matches), sont considérés comme les épouvantails de cette CAN qui a provoqué beaucoup de casse chez nombre de présumés « favoris ». Sait-on jamais, comme on dit en football, surtout que la Côte d’Ivoire aura le soutien de son public…
Les gros perdants de cette compétition, où aucune formation n’aura plus droit à l’erreur, sont bien entendu l’Algérie et la Tunisie. Arrivés en Côte d’ivoire avec de grandes ambitions, auréolés de leur passé en Coupe d’Afrique, Fennecs et Aigles de Carthage sont passés à la trappe sans rien démontrer, sans la moindre victoire…
Dans cette nouvelle compétition qui démarre (les huitièmes de finale) les matches seront au couperet et l’histoire du football révèle qu’à ce stade, il n’y a ni « grande » ni « petite » équipe.
L’Italie repêchée l’a prouvé en 1982 en Coupe du monde, la Zambie reconstruite en 2013, le Sénégal décimé par les blessures et le Covid-19 en 2022.
Dans cette nouvelle phase de la CAN, la moindre faute de concentration se paiera cash…
Pour sa part, le public guinéen aura droit à un combat épique contre la Guinée Équatoriale du meilleur buteur de la CAN Emilio Nsue, équipe joueuse s’il faut le rappeler, et dont l’organisation tactique a réussi à tailler en pièces et la Guinée Bissau et la Côte d’Ivoire devant son public, dans ses propres installations…
Vivement le week-end !