Faranah : l’honorable Bandjou Oularé rend visite aux prisonniers

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Pour s’enquérir  des réalités  et des conditions de vie des prisonniers  à Faranah, le député  sur la liste nationale de Faranah , l’honorable  Bandjou Oularé  connu sous le nom de « Prince » a visité  hier vendredi  30 juillet 2021 les prisonniers  de la commune urbaine de Faranah, en compagnie  de certains  de ces proches.

Les cellules  de la Sûreté régionale, du Commissariat central de  police, du groupement de la Gendarmerie territoriale, de  l’Escadron mobile numéro 13, de la compagnie de la gendarmerie et la maison centrale ont été  visités.  Sur l’objectif  de cette  visite, l’honorable Bandjou Oularé explique :

« c’est un rôle régalien  pour les députés  de défendre les citoyens. C’est pourquoi j’ai commencé à sillonner  les différentes prisons pour voir l’état  des prisonniers. À la maison centrale de Faranah, j’ai trouvé  une dizaine de prisonniers qui sont gravement  malades. J’ai saisi  le procureur par rapport à la situation de ces prisonniers malades. Celui-ci a informé  le directeur de  l’hôpital régional qui, à son tour, a déployé les médecins à la maison centrale pour consulter  ces malades. Aujourd’hui, je suis là pour savoir si ces prisonniers ont été visités ou pas. J’ai reçu la confirmation qu’ils ont été visités et l’hôpital a promis de leur apporter des médicaments. Je suis content de l’autorité de Faranah  parce que  partout où j’ai passé, j’ai constaté  qu’aucun de ces prisonniers n’est accusé  à tort. J’invite les jeunes de Faranah à éviter les faux problèmes et à s’adonner au travail. »

L’autorité pénitentiaire de Faranah, par le biais du commandant Bekaye Sylla, a remercié  le député et sa suite pour cette visite avant  de lancer un appel aux citoyens : « cette visite de l’honorable député et sa suite nous va droit au cœur. Nous les remercions infiniment. Nous disons à la population que la prison n’est pas un centre de concentration mais plutôt un centre d’éducation et de réadaptation. Les droits des prisonniers doivent être respectés. La prison  doit  être l’affaire de tous, c’est un centre de prise de conscience mais on ne souhaite pas que quelqu’un soit là. J’invite la population au respect de la loi et à se méfier de la prison. »

A ce jour, 67 détenus se trouvent  à  la maison centrale de Faranah.  Ils sont poursuivis  pour des affaires de drogue, de vol, de viol, de criminalité et d’autres faits contraires à la loi.

 Lanciné Keita, correspondant à Faranah

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