Commune de Matoto : 31.682 candidats affrontent les épreuves de l’examen d’entrée en 7è année

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Ils sont en tout 31.682 candidats dont 16228 filles à affronter l’examen d’entrée en 7è année au compte de la session 2023 pour la commune de Matoto, à partir de ce lundi 5 Juin 2023.

À l’occasion du lancement officiel dans  ladite commune, le Lycée Léopold Sedar Senghor a ouvert le ball sous l’œil vigilant de Souleymane Sy Savané, conseiller du ministre de l’Enseignement pré-universitaire,  du maire de Matoto, du directeur de cabinet au ministère de la Défense nationale, David Haba. Ils étaient tous aux côtés du DCE pour mener à bien cette première journée des examens.

À cette occasion,  Souleyman Sy Savané, conseiller chargé des questions pédagogiques au ministère de l’Enseignement pré-universitaire demande l’implication de tout un chacun.

« Nous avez tous prêté serment et pendant ces examens nous avons encore prêté serment. Il n’y a pas un cadre que vous voyez devant vous qui n’a pas prêté serment avant d’être associé à ce processus. Donc vous avez aussi prêté serment. Vous allez vouloir accepter d’accompagner la République, mais vous savez qu’il y a des esprits sataniques. Là, il faut le rappeler,  ces esprits sataniques,  il est important de rappeler que toute personne qui essayerait sans doute d’associer une fraude à ces examens aura affaire à la justice. Nous avons des codes de conduite,  nous avons des règlements généraux qui sont clairs et nets que toute personne qui va associer la fraude à cet examen va se trouver en face de la justice. Donc encore  une fois,  nous vous demandons d’observer le sérieux pendant ces examens nationaux ».

Par ailleurs, le directeur communal de l’Education de Matoto, Sekou Kaba, a tenu à rappeler le renfort des dispositifs sécuritaires à travers de nouvelles mesures pour la formation de qualité de ces élèves.

« Depuis très longtemps, les bonnes dispositions ont été prises. Pour une première fois depuis un mois les cartes sont prêtes, les listings sont prêts , les centres ont été identifiés. La prestation de serment, tout le monde y est impliqué. Vous savez, les surveillants sont nombreux, on ne pouvait pas les réunir en un seul jour. J’ai été ferme et catégorique là-dessus, tout surveillant avant qu’il ne soit affecté dans une salle de classe doit prêter serment. Si les femmes refusent on les écarte et on appelle ceux qui sont prêts à prêter serment. C’est la meilleure des solutions. C’est l’un des facteurs importants, nous sommes tous des humains et nous avons la tentation. La première épreuve c’est la Rédaction suivie de la Géographie. Les caméras de surveillance sont une expérimentation. Matoto on a eu 6 centres donc on va expérimenter si le résultat est bon ça sera généralisé. Le centre Senghor n’est pas touché par les caméras de surveillance », a expliqué le DCE de Matoto avant d’ouvrir l’enveloppe contenant la première épreuve.

Le général de brigade David Haba, directeur de cabinet au ministère de la Défense nationale, s’est confié après le lancement de la première épreuve.

‘’Nous venons de procéder au lancement de la première épreuve qui est la rédaction à l’occasion de cet examen. Sous le signe de la tolérance, je l’ai dit dans la salle aux encadreurs présents: on trompe les enfants si on tente de les aider par la fraude. Donc on nous trompe nous-mêmes, chose qui veut dire que vous avez trompé l’Etat guinéen et on aura des cadres qui ne sont pas à la hauteur de nos attentes.Donc de rester sereins et corrects’’.

Le maire de la commune de Matoto Mamadouba Toss Camara, lui, reste confiant vis-à-vis de le tenue de ces examens.

« Vous savez depuis l’arrivée du CNRD au pouvoir l’éducation a été une priorité les deux dernières années. Ça dénote le sérieux qui caractérise l’enseignement pré-universitaire. C’est le lancement des premières épreuves, c’est non seulement demander aux superviseurs tout ce qui contribue à l’excellence cette année d’être rigoureux, de respecter strictement la conduite du ministre de l’enseignement pré-universitaire, monsieur Guillaume Hawing qui ne cesse de rendre notre école, une école d’excellence. Je sais que l’enseignement a mis tout le paquet et il a été accompagné par le chef de l’Etat… », a-t-il ajouté.

Mayi Cissé 

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