Boké : le Procureur à l’offensive dans les unités d’enquêtes de la gendarmerie et de police

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Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Boké, Amadou Oury Diallo a été le lundi, 8 janvier 2024, l’hôte de marque des autorités, notabilités et populations de la sous-préfecture de Sangarédi où il a effectué une visite de travail dans les unités d’enquêtes de la Gendarmerie et de Police établies dans la localité.

Dans son périple premier du genre, le Procureur était accompagné de l’un de ses substituts, en l’occurrence, Mamadou Saliou Baldé.

A Sangarédi, le Procureur et sa suite ont mis leur séjour à profit pour rendre une visite de courtoisie à l’autorité coutumière avant de conférer avec les Autorités administratives et des OPJ (Officiers de Police Judiciaire) des unités d’enquêtes.

Au cours de la rencontre, plusieurs doléances ont été formulées à l’endroit du Parquet de Boké.

En plus des réclamations, d’utiles conseils ont été également donnés par rapport à la gestion des procédures au niveau des différentes unités d’enquêtes évoluant dans la Commune rurale de Sangarédi à quelques 70 km du Chef-lieu de la préfecture de Boké.

Au niveau des unités d’enquêtes de la Gendarmerie et Police de la localité d’accueil, il a été constaté un certain nombre de dysfonctionnement lié entre autres, à la gestion des plaintes ainsi qu’au manque d’informations préalables au Parquet.

Pour dynamiser ces structures stratégiques de la CR de Sangarédi, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Boké, Amadou Oury Diallo exige désormais, la tenue correcte des registres, la remontée régulière des informations préalables au Parquet dès la réception de toutes les plaintes et de dénonciation.

En clair, le Parquet de Boké tient rigoureusement au respect des délais de garde-à-vue dont l’inobservation expose les OPJ responsables de ces faits à la suspension de leur habilitation ainsi qu’à des poursuites judiciaires pour dit-il, détention arbitraire.

Pour corriger les imperfections constatées, le Procureur a immédiatement instruit que toute plainte doit désormais, faire l’objet d’enregistrement contre récépissé de dépôt de plainte conformément à l’Article 19 aliéna2 et 22 du Code de Procédure Pénale (CPP).

A Sangarédi, ils sont nombreux les citoyens à se réjouir de cette nouvelle décision du Parquet de Boké qui, en un temps record, a posé des jalons remarquables pour la paix et la stabilité en milieu rural.

Mamadouba Camara

 

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