BCRG : fin de la formation sur le plan comptable et le système de reporting des banques et institutions de microfinance

Démarrée mardi dernier dans les locaux de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), la formation sur le plan comptable et le système de reporting des banques et institutions de microfinance, à pris fin de vendredi, 9 février.

Elle (formation) a regroupé 45 participants venant essentiellement de la BCRG (supervision bancaire et supervision des institutions financières inclusives) et les institutions de microfinance. Et c’est une initiative de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) avec l’accompagnement de la Banque Africaine de Développement (BAD).

La cérémonie de clôture de cet atelier de formation à été présidée par le Directeur de la supervision bancaire, Gassimou Komara qui avait à ses côtés plusieurs autres cadres de la BCRG dont le Directeur de la politique monétaire et des crédits.

Dans son discours de clôture, il a, au nom des plus hautes autorités de la BCRG salué les participants pour assiduité durant toute la période de la formation. A l’en croire, les connaissances acquises par les participants ne sont pas seulement des outils professionnels, mais des leviers puissants pour la croissance économique et la stabilité financière de notre nation.

« Vous êtes désormais mieux équipés pour assurer la transparence et la fiabilité de nos institutions financières. En tant que participants à cet atelier, je vous encourage à mettre en pratique les enseignements acquis. Continuez à partager vos connaissances, à promouvoir les meilleures pratiques et à contribuer activement à l’amélioration continue de notre secteur financier. Enfin, je souhaite à chacun d’entre vous un retour fructueux dans vos responsabilités respectives. Que les liens tissés ici perdurent et que les enseignements de cet atelier se traduisent par des actions concrètes pour renforcer notre système financier », dira-t-il.

Pour Hamidou Barry, Directeur de la politique monétaire et des crédits par ailleurs chef du projet, cet atelier de formation a atteint son but.

« Comme je le disais tantôt, c’est un projet financé par la BAD dans le cadre de la modernisation des secteurs financiers. Comme vous le savez, les institutions de microfinance et les banques font partis du secteur financier que la BCRG supervise. Donc l’une des composantes du projet, c’est le renforcement des capacités des acteurs du secteur financier. C’est cet atelier que nous venons d’organiser sous la direction de la Banque Africaine de Développement (BAD). L’attente, c’est d’outiller d’abord les acteurs du secteur financier parce que comme vous le savez, les institutions de microfinance et les banques sont soumises à des réglementations strictes en matière de comptabilité et de reporting. La précision des rapports du secteur financier est essentiel pour évaluer la santé des institutions financières. Et il avoir des données fiables pour pouvoir évaluer le secteur financier dans l’ensemble afin de voir dans quelle mesure la BCRG pourra accompagner ces structures. Parce que ces banques sont appelés à demander des refinancements au niveau de la BCRG et ces refinancements sont garantis par des collatéraux. Il faudrait donc que les données fournies par les institutions de microfinance soient fiables pour que la BCRG puisse les accompagner dans le cadre de l’octroi des crédits ».

Satisfaite d’être bien outillée au cours de ladite formation, madame Yoba d’Afriland-Bank a tenu à remercier la BCRG et la BAD pour l’initiative.

« C’était une session de formation très riche. La qualité des modules présentées va nous permettre d’améliorer notre travail de tous les jours. La qualité des reportings que nous produisons au régulateur. La chance que nous avons eu, c’est que tous les inspecteurs qui pilotent nos activités étaient présents et c’était une occasion pour nous de poser les questions, présenter nos difficultés. Nous sortons tous gagnants, je ne pense qu’une institution financière présente, quitte cette formation sans un plus significatif. Nous demandons à la BCRG de multiplier ces genres de formation… »

Youssouf Keita