Dans un communiqué transmis à MediaGuinee, la coordination nationale du CERAG (Cercle des Amis de Gaoual) a indiqué mercredi que « Cellou Dalein Diallo et son entourage persistent dans une stratégie d’évitement, au lieu eu de répondre aux exigences claires du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation pour régulariser sa situation et corriger ses failles ». Rappelant qu’ »aujourd’hui, l’UFDG a moins de 90 jours pour tenir son congrès en Guinée, un point qui devrait être incontestable ». Le CERAG a ensuite martelé que « la possibilité d’organiser un congrès à l’étranger, sans la supervision des autorités compétentes, compromettrait gravement sa reconnaissance officielle. Tout congrès de l’UFDG doit se faire en Guinée, sous les règles en vigueur ». Communiqué…🔻
Il est regrettable de voir l’UFDG s’enfoncer dans des contradictions et des manœuvres qui frisent la manipulation. Au lieu de répondre aux exigences claires du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation pour régulariser sa situation et corriger ses failles, Cellou Dalein Diallo et son entourage persistent dans une stratégie d’évitement, s’appuyant sur des déclarations que l’on ne peut que qualifier de manipulatrices.
Aujourd’hui, l’UFDG a moins de 90 jours pour tenir son congrès en Guinée, un point qui devrait être incontestable. Pourtant, l’avocat de Cellou Dalein Diallo ose affirmer qu’aucune disposition des textes n’interdit de le faire à l’étranger ou par visioconférence.
Manipulation pure et simple ! Ce n’est pas la première fois que les cadres déforment les faits. En juillet 2024, le responsable de la communication du parti, Joachim Baba Millimono, a soutenu que le congrès pourrait se tenir n’importe où, de Kankan à Washington. Là encore, l’objectif est clair : détourner l’attention du vrai problème.
Nous rappelons aux militants qu’en 2020, l’excuse du COVID a été invoquée pour repousser ce même congrès, alors que les visioconférences étaient tout à fait possibles. Donc, si la tenue du congrès en ligne était une option, pourquoi ne l’ont-ils pas fait en 2020? Parce que cette excuse est aussi vide que les promesses de retour de Cellou Dalein Diallo, absent depuis plus de deux ans.
L’UFDG se réclame du peuple guinéen, mais Cellou Dalein persiste à le diriger depuis l’étranger, sans jamais déléguer ni assumer pleinement ses devoirs, et veut maintenant faire croire qu’un congrès loin de la Guinée peut représenter les Guinéens. Que le parti dispose de fédérations étrangères ne change rien : la vraie force de l’UFDG, c’est sa base nationale, les militants guinéens sur le terrain. Seule cette base peut assurer la pérennité et la crédibilité du parti.
La possibilité d’organiser un congrès à l’étranger, sans la supervision des autorités compétentes, compromettrait gravement sa reconnaissance officielle.
Tout congrès de l’UFDG doit se faire en Guinée, sous les règles en vigueur. Et vu les fraudes et irrégularités constatées lors des renouvellements de fédérations à New York et Paris, il est évident qu’un congrès hors du territoire servirait avant tout les intérêts de ceux qui cherchent à contourner les règles, loin de la transparence et de la légitimité attendues.
L’Union des forces démocratiques de Guinée se présente comme le plus grand parti du pays, un parti national qui puise sa force dans sa base et son lien avec le peuple.
Pourtant, l’obscurité qui entoure la tenue de son congrès révèle un manque flagrant de responsabilité et une déconnexion troublante avec la réalité. Nous exigeons des actes: que la direction de l’UFDG prenne enfin ses responsabilités face à cette situation.
Fait à Conakry, le 06 novembre 2024,
Par la Coordination Nationale du CERAG