Dans le cadre des efforts consentis pour renforcer le système de santé publique dans le pays, le Gouvernement guinéen avec l’appui de l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA), a entrepris la construction du nouveau siège de l’Institut national de santé publique de Guinée.
C’est dans cette vision que l’Institut National de Santé Publique de Guinée (INSP) à été inauguré hier Mercredi 6 Novembre 2024 à Kakoulimayah, dans la sous-préfecture de Wonkifong, préfecture de Coyah.
Financé à hauteur de 142 .857.000.000 fg par le gouvernement japonais, et bâti sur une superficie de 4,5 hectares, le Centre national de santé publique de Guinée est une infrastructure sanitaire moderne qui comprend des installations de pointe, notamment des laboratoires aux normes internationales, une bibliothèque moderne, une biobanque d’une grande capacité, un bloc administratif abritant des bureaux, des salles de réunion et une salle de formation.
Acteur de cette coopération, le ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël Nabé, après avoir remercié le Président de la transition et son Gouvernement et le Japon pour les efforts fournis dans la réalisation de cette infrastructure sanitaire, a tenu à préciser pour la circonstance: « à travers ce projet, la République de Guinée réaffirme son engagement à garantir à ses citoyens l’accès aux soins de santé de qualité. C’est dans ce cadre que la santé et le bien-être figurent parmi les cinq piliers majeurs de la vision Simandou 2040 porté par Son Excellence M. le Président de la République. «
Présent à cette cérémonie, l’ambassadeur du Japon KATO Ryuichi, a de son côté affirmé: » Ce projet a permis au Gouvernement du Japon avec l’initiative de la Jica de réaliser la construction d’un établissement public essentiel pour le secteur de la santé en Guinée. Ce soutien a consisté à la construction de nouvelles installations et la fourniture des équipements pour les tests de la recherche. La fourniture de nouveaux équipements contribuera de manière significative à l’amélioration de la capacité des laboratoires notamment les maladies infectieuses et renforcera les performances du système de santé guinéen ».
Plus loin, l’ambassadeur souligne que le futur de l’institut doit être forcément accentué sur trois facteurs clés, dont son alimentation stable en électricité, la formation de son personnel et la coopération avec d’autres acteurs.
Le ministre de la Santé, Dr Oumar Diouhé Bah, de son côté, a souligné: « Cet événement marque à la fois une avancée significative pour la santé publique en Guinée, mais aussi un moment porteur d’espoir et d’ambition pour notre système de santé.
Après les remerciements à l’endroit du général d’armée Mamadi Doumbouya, du Gouvernement japonais pour ce don généreux, il a souligné: « Cet institut s’engage à analyser, à évaluer et à surveiller l’état de santé de notre population, il se consacre également aux problématiques majeures de santé publique en déployant 4 départements spécialisés dont le département de recherche en santé publique qui mène des enquêtes sur les problématiques de santé, la prévention et la promotion des programmes de santé tout en analysant les facteurs de risque et les menaces sanitaires. Le département de Chimie pharmaceutique et Toxicologie,assurant le contrôle de qualité des eaux, des boissons, des aliments et autres produits de santé, le département dédié à la formation continue des professionnels de la santé ».
Représentant le chef de l’Etat à cette cérémonie inaugurale, le Ministre Secrétaire Général à la Présidence, le Général Amara Camara, après avoir rappelé les relations bilatérales entre la Guinée et le Japon depuis les premières heures de l’accession de la Guinée à sa souveraineté, a déclaré: « Depuis 1984, le Gouvernement japonais n’a cessé d’accompagner la République de Guinée dans son élan de développement économique et social à travers la réalisation d’infrastructures dans les secteurs prioritaires notamment l’agriculture, l’éducation, les travaux et la santé etc. Aujourd’hui, en inaugurant ce nouveau siège de l’Institut national de santé publique, nous franchissons une étape cruciale dans notre engagement à garantir la santé et le bien-être de nos citoyens. Ce projet s’inscrit dans la vison plus large de Simandou 2040, qui fait de la santé publique un pilier fondamental du développement socio-économique de notre pays. »
À rappeler que la seconde phase de ce projet qui démarrera dans les mois à venir prévoit la construction d’une biobanque nationale, d’un bloc logistique et du logement du personnel. Une seconde phase qui doit être effectuée par le Gouvernement guinéen.
Kalidou Diallo
Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.