TPI de Siguiri : c’est parti pour les audiences criminelles, 25 dossiers évoqués

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Très tôt ce mardi, 22 octobre 2024, les locaux du tribunal de première instance de Siguiri ont servi de cadre à l’ouverture des audiences criminelles. Plusieurs dossiers seront débattus au cours de ces audiences dont les attaques à main armée, le viol sur mineur, détention d’armes, pillages et autres infractions.

Plusieurs parties étaient présentes au palais de justice de Siguiri, les autorités préfectorales en l’occurrence Dr Maramani Cissé, préfet de Siguiri, les commandants d’unités, les représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, les autorités judiciaires, la presse et autres non des moindres.

Prenant la parole, le préfet de Siguiri, Dr Maramani Cissé a exhorté la bravoure du tribunal et la détermination des forces de défense et de sécurité. « Nous sommes très heureux aujourd’hui pour l’ouverture des audiences criminelles. La lutte contre le grand banditisme est notre souci, c’est le lieu aujourd’hui pour moi de féliciter le procureur de Siguiri pour son professionnalisme dans le traitement des dossiers. Les forces de défense et de sécurité sont à remercier à cause de leur détermination dans la lutte contre les bandits, sur le maintien de la paix dans la préfecture de Siguiri. Aujourd’hui, la préfecture Siguiri est débarrassée des bandits. C’est le lieu de féliciter la presse privée et publique par rapport à leur sensibilisation pour la paix », a-t-il mentionné.

De son côté, la responsable de la protection du bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme basée à N’zérékoré s’est exprimée en allégresse. « Nous sommes là aujourd’hui à Siguiri pour participer à l’ouverture des audiences criminelles. Comme l’a dit le procureur, le bureau du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, a fait une assistance pour la tenue de ce procès. Après plusieurs observations par nos monitorings sur le terrain, dans les prisons et dans les lieux de détention, le bureau des Nations unies a constaté que plusieurs détenus sont restés longtemps sans être jugés. Parce qu’il n’y avait pas de régularité d’audience », a expliqué Alice Tonbéra.

Pour sa part, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, Ibrahima 1 Camara, a reitéré l’engagement du ministre de la Justice, Garde des Sceaux. « Nous nous sommes là aujourd’hui pour l’ouverture des audiences criminelles. C’est en exécution des instructions données par le ministre de la Justice à tous les procureurs de la République, qui a bien voulu que la politique pénale adoptée par son département soit suivie par tous les procureurs de la République. Depuis qu’il est arrivé à la tête de ce département, il a mis à leur disposition les avocats commis d’office. À Siguiri aussi, nous avons bénéficié avec l’appui de l’ONU des droits de l’Homme et l’observatoire citoyens pour la paix et la justice, qui a financé pour la tenue des audiences criminelles qui concerne 25 dossiers. En tout, nous avions 55 dossiers criminels au rôle qui seront examinés pour permettre à ces accusés d’être situés sur leur sort », a-t-il expliqué.

Nouhan Konaté, correspondant à Siguiri

621 76 47 14

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