Coyah: 26 ballots de chanvre indien saisis par la police, le procureur invite à la dénonciation

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Ce mardi 8 octobre, 26 ballots de chanvre indien ont été présentés à la presse.

Cette information donnée au commissariat central de Coyah parle de «record» déclassé par les autorités qui vient d’être effectuée par la police de Coyah.
Pour l’obtention de ce résultat, le commissaire divisionnaire Mansa Mady Condé a expliqué les actions qui ont mené à cette prise.
« À la suite des informations remontées par mes services de renseignement de l’existence d’une cour comportant une maison annexe où existe une quantité de drogue, c’est ainsi que j’ai instruit de monter un guet-apens avec le poste de Police de Toguiron dirigé par Adjudant chef Alpha Kabiné CAMARA et son adjoint Adjudant chef Abdoulaye BANGOURA ont procédé à la saisie de cette importante quantité de chanvre indien (cannabis) au domicile de Ousmane TRAORÉ dans le district Kakoulimayah où ces colis sont stockés», informe t-il.
Le présumé trafiquant, Ibrahima Sory Traoré, rejette l’appartenance de la drogue et situe son implication dans ce business : «je suis là à cause du chanvre indien. J’ai un ami de longue date qui s’appelle Morigbè, il est en Sierra Leone. C’est lui qui m’a mis dans cette affaire. Ils ont pris ce colis avec moi, mais c’est pour Morigbè. Moi, je n’en consomme pas, je n’en revends pas. C’est Morigbè qui a négocié pour que ça (le cannabis ndlr) reste là-bas. Je ne savais pas que c’était de la drogue. Il m’avait dit qu’il doit faire un dépôt de jus commando. Si je savais que c’était de la drogue, je n’allais pas accepter. Je collaborais avec lui pour les jus commando».
Malgré sa défense, l’accusé est désigné comme un récidiviste des faits.
Ibrahima Sory Traoré, lui continue d’appeler  la la clémence : «c’est la première fois qu’on me prenne avec ça. Je demande à l’autorité de me pardonner. C’est ma première et ma dernière fois.».
Lazare Mamadi Bauret, procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah a exprimé sa joie.
«Le trafic de chanvre indien est devenu un phénomène sociétal dans la préfecture de Coyah. Se retrouver avec une telle saisie, on ne peut que se réjouir. Car chaque quantité de drogue vendue sur le terrain à un citoyen, c’est la criminalité qui flambe. Par ce geste, ils viennent de mettre fin à un trafic qui ne dit pas son nom.»
Le procureur a rassuré les services qui ont procédé à cette saisie qu’ils peuvent «compter sur la rigueur habituelle du parquet de Coyah et de la juridiction de Coyah auprès de laquelle nous représentons la société».
Poursuivant, il n’a pas manqué l’occasion pour inviter les populations de Coyah à davantage d’implication:
«collaborer avec les services de sécurité et de défense pour dénoncer les bandits qui sont dans nos maisons et dans les quartiers. Parce que sans une dénonciation, on ne peut pas réussir notre mission de faire de Coyah un havre de paix.»
Mayi Cissé 

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