Cas de Kidnapping: «tant qu’on ne dit pas qu’il n’y a plus de parti politique [en Guinée], nous continuerons à animer les réunions…» (Fodé Oussou)

Durant la semaine qui vient de s’écouler, des acteurs politiques du haut rang du RPG Arc-en-ciel et de l’Union des Forces Démocratiques de de Guinée (UFDG) qui prennent la parole pour s’exprimer sur l’enjeu politique et la situation de la transition guinéenne ont alerté sur des menaces d’enlèvement qui les viseraient.

Le week-end dernier, Dr Fodé Oussou Fofana a laissé entendre puisqu’ils n’ont rien gâté, ils n’ont insulté personne, n’ont tenu aucun propos qui met le pays en danger ou un discours allant dans ce sens ils sont tranquilles par rapport à cela.

À en croire ce vice-président du parti dirigé par l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, étant des leaders d’un parti politique,  ils ont le droit d’animer des réunions de leurs partis politiques conformément à la charte de la transition et aux lois de la Republique de Guinée et donc ont le droit de s’exprimer. «Quand jamais dans notre comportement, dans les discours que nous tenons qu’on faillisse à la loi, on met en marche la procédure pour nous convoquer dans les règles de l’art», a-t-il martelé lors de leur assemblée générale du samedi 27 octobre.

Après avoir eu vent de cette information, ce haut responsable de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée dit avoir attiré  l’attention des autorités sur les  menaces qui pèsent sur eux en demandant à leur avocat de porter plainte contre X. « Je mets au défi quiconque qui peut sortir une seule phrase ou un seul mot qui nous met en porte-à-faux vis-à-vis de la loi. Quand nous avons appris ces informations, en tant que parti et citoyens, nous avons demandé à nos avocats de porter plainte contre X parce que le rôle premier d’un État c’est de protéger des citoyens de cet État. Nous, en tant que leaders politiques d’un parti politique agréé, on a droit d’être protégé», a-t-il fait savoir.

L’ancien représentant du peuple à l’Assemblée Nationale d’être un peu plus clair: «Tant que le parti politique existe, tant que les activités du parti politique sont là, tant qu’on  ne dit pas que dans ce pays il n’y a plus de partis politiques, nous continuerons à animer les réunions de notre parti politique parce que nous sommes responsables de ce parti et c’est cela la vérité. Nous sommes libres, nous n’avons pas été kidnappés, nous dormons tranquillement parce que si tu n’as rien gâté, tu n’as peur de rien.», souligne-t-il.