Rentrée des classes 2024-2025 : « tout a été discuté et pris en compte » (Aboubacar Soumah du SLECG)
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Le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a annoncé dimanche 1er septembre la réouverture des classes pour l’année scolaire 2024-2025, fixée au mercredi 25 septembre 2024. Afin de réussir cette reprise, le 16 du même mois est la date retenue pour la rentrée administrative, devant permettre l’obtention de tous les documents pédagogiques pour une meilleure préparation.
Cependant, des questions relatives aux frais d’inscription et de reincription fixés de 00 GNF à 100.000GNF et de 00 GNF à 150.000GNF, le paiement ou non du mois de septembre et le cas des enseignants en voie d’intégration à la fonction publique, pourraient en être des obstacles.
Joint ce lundi, 2 septembre par notre rédaction, le secrétaire général du SLECG a apporté des précisions avant de rassurer les parents, élèves et enseignants.
Mediaguinee.com : le département de l’Enseigement Pré-universitaire a annoncé dimanche dernier la rentrée des classes 2024-2025, prévue pour le 25 septembre prochain. Est-ce que ça été un consensus avec tous les acteurs du secteur et quelle analyse faites-vous de cette date ?
Aboubacar Soumah, Secrétaire général du SLECG : Nous avons fixé ensemble cette date relative à la rentrée des classes prévue pour le 25 septembre 2024. Pour ce qui est de l’analyse globale, on va se concerter demain avec les membres du bureau exécutif. On sait que les enseignants ne sont pas payés d’ici là, nous savons que les parents d’élèves aussi feront face à tout ce qui est problème de fournitures. Mais c’est après tout ça qu’on a décidé d’ouvrir pour ce mois de septembre pour que jusqu’à octobre, aucun enfant ne soit renvoyé de la classe parce qu’il n’a pas ses fournitures au complet. Et qu’aucun enseignant ne sera sanctionner aussi parce qu’il n’est pas venu. Mais comme vous savez en Guinée, même si vous ouvrez les classe le 3 octobre, la semaine là, les enfants ne viennent pas tous et vous pouvez faire deux (2) semaines sans que les cours ne reprennent normalement. Alors pour une anticipation cette fois-ci, on a décidé ensemble d’ouvrir en septembre. Nous on avait même voulu que ça soit le 23 septembre, mais c’est le département qui a changé de date. Après cette analyse donc, nous avons dit qu’aucun enseignant ou élève ne sera renvoyé parce qu’il n’est dans les conditions requises qu’il faut pour être en classe. Il y aura la tolérance. Et comme vous savez en Guinée, des enfants reprennent difficilement le chemin de l’école à la date habituelle. C’est pourquoi nous avons décidé cette fois-ci que ce temps soit une occasion qui pourra permettre non seulement aux élèves mais aux parents d’élèves aussi de se préparer pour que les cours puisent reprendre normalement le 3 octobre.
Mediaguinee.com : Cette annonce intervient dans un contexte marqué par les conditions sociales difficiles. Quelles mesures ont été prises pour des parents qui seront confrontés à l’obtention des fournitures et au paiement des frais d’inscription et de reincription ?
Aboubacar Soumah : Ils seront acceptés, parce que toutes les conditions ont été discutées en présence des représentants des fondateurs des écoles privées. On a discuté pour s’entendre que dans un premier temps, il n’y aura pas assez de rigueur, jusqu’à ce que tous les parents d’élèves soient dans les conditions requises pour faire face aux fournitures, à l’inscription et à la reincription de leurs enfants. Aussi, par rapport à ces frais d’inscription et de reincription, tous ceux qui iront au-delà des normes fixées par le département seront sanctionnés.
Mediaguinee.com : Autre inquiétude, c’est notamment le paiement ou non, des jours au compte desquels les cours seront dispensés en ce mois de septembre. Qu’est-ce que vous avez arrêté avec le département ?
Aboubacar Soumah : Vous savez, les cours tout est question de préparation. D’abord, on a fixé la rentrée administrative pour le 16 septembre prochain. Donc les enseignants vont se préparer y compris les documents pédagogiques d’ici le 25 septembre pour que les cours puissent démarrer. Quand les cours démarrent effectivement, les enfants doivent être là, les cours vont être donnés et les interrogations vont être faites. Ceux qui seront là vont suivre. C’est une manière de faire venir les enfants. Mais on tiendra compte parce que les cours vont effectivement commencer.
Mediaguinee.com : Ça voudrait donc dire que si vous tenez compte, ce sont 10 mois y compris septembre qui seront payés ?
Aboubacar Soumah : Pour ça, ils ont une organisation interne de paiement, parce que c’est l’année qu’on paie. Si l’enfant commence des cours au mois de septembre par exemple, et si au paravent ce mois est payé, ça dépend de l’organisation d’une ou de telle école privée. Moi je ne maîtrise pas ce volet là. Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’on a pris toutes les dispositions pour que les parents d’élèves ne souffrent pas de l’inscription et reincription de leurs enfants. Bref, tout a été discuté et pris en compte.
Entretien réalisé par Sâa Robert Koundouno
(+224) 620-546-653