Les réformes à la SONAP au prix de son honneur…

L’histoire politique de notre pays est riche d’illustres serviteurs de la République qui, par leur dévouement, ont su marquer leur passage au sein des institutions. Malheureusement, elle est aussi ponctuée d’injustices, de calomnies et de manipulations, où des individus intègres, n’ayant pour seul tort que de servir l’intérêt général, se voient écartés à cause de leur loyauté au Chef. Tel est le cas de Moussa CISSÉ, ancien Ministre de l’Économie et des Finances.

Cet homme, qui a su mener avec rigueur et efficacité les affaires économiques du pays nonobstant le contexte politique dont traverse notre pays, a été pris dans une tourmente orchestrée par des forces obscures, qui avaient tout intérêt à le faire chuter.

Ces chasses aux sorcières ont commencé depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale du Pétrole (SONAP). Les réformes qu’il portait avec courage dérangeaient. Sa vision novatrice et ses décisions, parfois difficiles mais nécessaires, avaient pour but de protéger l’intérêt national et de préparer l’avenir économique du pays. Mais il semble que ces réformes aient contrarié des intérêts bien établis.

D’abord, juste quelques jours après sa nomination à la SONAP, Moussa CISSÉ a fait l’objet de critique sur un prétendu achat de carburant de « mauvaise qualité ». Ses détracteurs n’ayant pas pu saboter ses efforts d’importer le carburant avec toutes les sécurités qui ont évité les précédentes pénuries dans les pompes, et après avoir été blanchi par la CRIEF, cherchent à salir son honneur à tout prix.

L’acharnement de certains blogueurs contre l’ancien DG de la SONAP décrit le caractère de complot qui a été savamment ourdi dans l’ombre, depuis sa nomination, il y a 5 mois.

Ses compétences économiques, son intégrité et son sens aigu des responsabilités ne peuvent être mis en doute. Pourtant, il est devenu la cible d’une cabale politique, d’une machination dont les dessous restent à élucider.

Il est indispensable que le Président Mamadi DOUMBOUYA protège ses serviteurs et refuse de céder aux tentatives de déstabilisation qui, à terme, affaiblissent l’État lui-même. La justice ne doit pas être à géométrie variable. La dignité de ses cadres ne doit pas être sacrifiée sur l’étau de la vengeance des forces obscures qui veulent saboter ses actions. N’est-ce-pas l’ancien Ministre des Infrastructures, M. Yaya SOW et l’ancien DG du FER avaient subi le même sort ? Aujourd’hui, ils ont bénéficié à nouveau la confiance du Chef de l’État respectivement aux postes du Conseiller à la Présidence de la République et du DG de l’ANAIM.

J’espère qu’à l’instar de ces derniers, le Général de Corps d’Armée, Mamadi DOUMBOUYA rouvrira ce dossier avec dextérité pour afin rétablir l’honneur et la dignité de son bon « SERVITEUR » Moussa CISSÉ.

Fakoli

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