Les dernières pluies tombées ont eu des conséquences désastreuses dans la commune urbaine de Faranah. Les citoyens qui habitent dans les quartiers inondés en payent les frais.
Tady Ibrahima Camara, journaliste à la retraite à la radio rurale de Faranah est l’une des victimes. « Cette année, l’inondation nous a surpris. D’habitude, l’inondation se présentait du 20 au 25 septembre. Mais cette foi-ci, ça été une surprise totale. La première inondation est venue et ça fait 4 à 5 jours après c’est descendue. Mais avant hier, cette grande pluie nous a tous surpris la nuit. La chambre où je mets mes vivres a été inondée. Depuis quelques temps, j’ai décidé d’élever un mur pour éviter de tel cas. J’ai fait plus de 300 briques et j’ai acheté le sable, mais les moyens ne m’ont pas permis d’abord d’entamer la construction… »
Cette autre victime du nom de Mamady Kourouma souhaite leur délocalisation. « Nous sommes dans l’eau. Si le gouvernement devrait venir en aide, ça nous ferait plaisir. Nous sommes là avec les bagages, les enfants et on n’a pas où aller même nos toilettes sont envahies par l’eau. Nous demandons au gouvernement de nous trouver un lieu où on peut aller vivre. Nous sollicitons notre délocalisation. On n’a construit ici, on était jeune et on ne savait pas qu’on pouvait avoir de tel problème. »
De son côté, Mamady Condé explique sa souffrance avant de plaider : « Quand nous avons été surpris par l’eau, nous avons fait sortir les enfants et les conduire chez les voisins où l’eau n’arrive pas. Chez nous, l’eau est rentrée dans nos habitations. Nos puits et toilettes sont envahis par l’eau. Il y a 18 personnes dans ce foyer. Nous voulons que le gouvernement nous aide à avoir des désinfectants pour notre puits et notre toilette… »
Lanciné keita depuis Faranah
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