Nouvelle constitution : l’Union sacrée recommande “un organe transitoire indépendant, un statut officiel aux langues nationales »

Après 2 deux jours d’instances travaux passés à Kindia, les acteurs politiques qui se retrouvent dans l’Union Sacrée des Forces Vives de Guinée et certaines entités politiques qui ont participé à cette rencontre qui a porté sur l’avant-proposition de la nouvelle constitution de Guinée étaient ce mardi 27 août face aux médias pour présenter le rapport qui a sanctionné ces 48 heures d’échanges avec le Conseil National de la Transition (CNT).

À en croire ces acteurs politiques, cette rencontre a connu la participation de plus 150 formations politiques venant de toutes les coalitions politiques en Guinée.

Dans le rapport lu par  le Secrétaire Général par intérim du PDG-RDA au nom de tous les partis politiques, l’Union des Forces Vives de Guinée élargie à tous les Partis politiques ayant pris part à l’atelier ont félicité le Conseil National de la Transition (CNT) pour le travail énorme qui a été accompli en trois ans. Ils disent approuver la philosophie qui a sous-tendu l’élaboration de cet avant-projet de la nouvelle constitution…

Selon le rapport présenté ce mardi à l’ouverture des débats, une méthodologie a été adoptée à l’unanimité par les participants avec le CNT, qui a été suivie par la lecture intégrale des 205 articles, suivie egalement d’explications détaillées le jour 1, à l’issue de laquelle 6 groupes thématiques ont été composés pour ébaucher les 205 articles en 6 thèmes dont 6 rapporteurs.

Le Jour 2, disent-ils, a été consacré à l’intergroupe pour échanger sur les différentes préoccupations au bénéfice de tous les participants. A tour de rôle, les rapporteurs disent avoir ont présenté le contenu des différents rapports au CNT qui a apporté des réponses à certaines préoccupations posées, d’autres ont été renvoyés aux travaux de commission du CNT.

Lors de cette rencontre plusieurs recommandations ont été faites par les acteurs politiques dont entre autres le caractère imprescriptible des crimes économiques et financiers à inscrire dans le préambule; accorder un statut officiel aux langues nationales; garantir le multipartisme et le financement annuel des Partis politiques bien que mentionnée dans la charte des Partis politiques comme disposition constitutionnel et constitutionnaliser la date de tenue de toutes élections en République de Guinée.

« Nous recommandons l’élection à toutes les postes sénatoriales; Nous demandons l’abrogation des dispositions de l’article 204 relative aux lois d’amnistie et leur renvoi dans une loi organique;

Nous recommandons la mise en place d’un organe transitoire indépendant pour l’organisation des élections pendant la transition en lieu et place du MATD, l’introduction les dispositions des articles 46,55 et 65, de la charte de la transition; l’encadrement de la candidature indépendante sur l’aspect académique et les limiter aux élections locales », indiquent les acteurs dans leur rapport.