Hamdallaye : touché par balle à la poitrine, Ibrahima Sory Sangaré succombe à ses blessures

« À mon retour du voyage sur Télimélé, j’ai fait un cent pas au lavage où j’ai été informé par ses amis que des gens avaient tiré sur mon fils. Lorsque nous avons reçu cette nouvelle, nous nous sommes rendus immédiatement à l’hôpital Jean-Paul II, où nous avons effectivement retrouvé son corps. Il renait à Madina sur la moto avec mon ami quand il a reçu la balle à Hamdallaye pharmacie, où il est mort sur place », a confié son père Abdourahamane Sangaré avant de s’en remettre à la volonté divine : « Dieu jugera entre la personne qui a tiré sur mon fils et nous. Nous ne porterons pas plainte, puisque nous ne connaissons pas l’auteur. Quant aux autorités, nous n’avons rien à leur dire ».

En larmes, sa mère Djenabou Diallo est revenue sur les derniers échanges qu’elle a eu avec son deuxième fils.

« Hier, il m’a réveillée pour me demander d’effectuer la prière de l’aube. Et c’est après cette prière que je suis partie dans ma boutique. À 8 heures, il est venu me trouver là-bas et m’a dit qu’il voulait partir à Madina. Je lui ai dit de prendre son petit-déjeuner avant de partir. Entre-temps, il avait reçu un appel et ce dernier lui avait dit : « Viens, on va partir. » Vers 15 heures, deux jeunes blessés sont venus me trouver dans ma boutique. Ils m’ont dit que mon fils avait reçu une balle au niveau de la poitrine et qu’il était décédé sur place. Il n’avait pas l’habitude de manifester. Pendant mon absence, c’est lui qui me remplaçait dans ma boutique. Il était mon deuxième fils. Je n’ai rien à dire, sauf prier Dieu pour le repos de son âme. Mais que celui qui a tué mon fils soit jugé par Dieu », s’est-elle lamentée.

Il faut noter que l’enterrement du désormais défunt Ibrahima Sory Sangaré se fera ce mardi après la prière de 14 heures.

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