Trois choses affaiblissent un pouvoir, le vacillent, parfois l’effondrent, à savoir l’arrogance, l’injustice et l’obstination [Sayon Mara]
Seul le peuple est roi. Un pouvoir, aussi puissant soit-il, s’il n’est en bonne intelligence avec son peuple, son effondrement est l’affaire d’un seul jour. Et pour être en parfaite intelligence avec son peuple, un pouvoir doit savoir écouter, savoir travailler avec les entités socio-politiques les plus représentatives car, comme le dirait l’autre, la force et la coercition peuvent quelque chose mais, pas toujours tout.
Les laudateurs ?
Un laudateur est comme un griot politique ; un pouvoir devrait s’en méfier car, il est pire qu’un charognard. Il vient tout juste pour se servir et s’en fiche éperdument de ce qui pourrait arriver demain. Pis, demain, comme Pierre l’avait fait à Jésus Christ, il te reniera trois fois. Mais très malheureusement, l’homme pense souvent que ça n’arrive qu’aux autres.
En d’autres mots, le passé devrait orienter ou conseiller le présent pour éviter des situations qui pourraient rattraper demain. Tout pouvoir, aussi fort ou répressif qu’il soit, est éphémère ; un jour ou l’autre, il finit toujours par finir. Comme on le dit souvent en maninkakan « Le soleil d’un roi, aussi vigoureux soit-il, ne saurait durer éternellement. »
Sachons raison garder car, la nature est juste ; aucune injustice ne restera impunie ; tout se paie dans le monde d’ici-bas ou à l’au-delà.
Sayon Mara