Bac 2024- Foromo Justin Koïvogui, 1er SM : ”j’aimerai suivre les cours dans les universités en Amérique ou au Canada”

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Le premier de la République, baccalauréat unique session 2024, série en Sciences Mathématiques (SM)  s’est exprimé devant les médias hier mercredi 24 juillet, lendemain de la publication officielle des résultats.
Cet élève au groupe scolaire Saint Gabriel, situé au quartier Cimenterie/Fofomérè a déclaré qu’il souhaite faire des études supérieures en Mathématiques appliquées à l’informatique et faire carrière dans le domaine de la programmation.
Foromo Justin Koïvogui puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne croit pas qu’être premier est un fait hasardeux mais plutôt le fruit d’un travail acharné qui nécessite une longue préparation.
« Être premier d’une nation, on ne doit pas s’attendre seulement à quelque chose de fortuit, il faut travailler durement. Pour moi, c’est un objectif que je m’étais fixé depuis très longtemps. Déjà, c’est le fruit d’une longue préparation. Donc quand les résultats sont sortis, j’ai vu que j’étais premier, c’était presqu’une confirmation. Parce que je savais qu’avec la transparence et la rigueur, je pourrais être premier de la république. C’est le contraire plutôt qui m’aurait étonné. La clé, c’est presque facile, parce que pour la réalisation de n’importe quel objectif, il faut un travail acharné. Ça été quand même très dur au début mais avec les activités, l’effort fourni par mes encadreurs du début de mon cursus jusqu’à maintenant-là c’est quand même grâce à eux parce qu’on ne peut pas être lauréat par soi-même encore moins à travers les professeurs, vous (professeurs et élèves) devez travailler en synergie et aussi je me suis basé sur la compréhension profonde des concepts (cours) qui étaient enseignés en classe ».
Poursuivant, il souligne : « moi je ne me fiais pas à comprendre moralement ou simplement les choses mais j’allais toujours en profondeur pour comprendre le mécanisme des choses. Parfois aussi je suivais des cours vidéo et avec le soutien de mes professeurs, j’ai pu réaliser cet objectif. Donc, je me dis que ce n’est pas le fruit du hasard c’est mérité.
Après les cours et quelques révisions qu’on faisait à l’école, arrivé à la maison, je n’ai pas assez de tâches à faire, tous les parents comptaient sur moi parce qu’on savait que je pouvais être premier si seulement je travaillais. Donc, une fois là-bas tout ce que j’avais à faire ce sont quelques activités ménagères et continuer mes révisions. Je travaillais nuit et jour pour pouvoir atteindre mon objectif parce qu’il ne s’agit pas d’être seulement intelligent pour être premier mais il faut travailler dur. Comme le disait Thomas Edison, « que le génie est fait de 1% d’inspiration et 99% de transpiration ». Donc, dans la réalisation des objectifs, c’est le travail qui compte plus que l’inspiration ».
Parlant de ses ambitions, ce lauréat rêve poursuivre ses études dans les grandes universités américaines ou canadiennes.
« Ce n’est pas dans un seul pays, j’aimerais quand même suivre les cours dans les grandes universités que ça soit en Amérique, au Canada. Quand même que je parte dans une institution de renommée afin que je puisse avoir toutes les connaissances que je souhaite avoir pour venir servir mon pays avec bonne foi », a-t-il martelé.
À ses amis qui n’ont pas franchi ce cap et à ceux qui voulaient être des lauréats, Foromo Justin Koïvogui les conseille de rester forts parce que les échecs temporels ne sont pas des échecs définitifs.
« Le message à mes amis qui n’ont pas réalisé leurs objectifs, certains qui ont voulu être lauréats mais malheureusement ils n’ont pas pu avoir cette place et il y a d’autres mêmes qui n’ont pas pu avoir le bac. Tout ce que j’ai à leur dire c’est de ne pas se laisser procrastiner et de se donner à fond. Avec le courage et la détermination, ils pourront réussir l’année prochaine. Tout ce que je leur demande c’est de rester fort parce que les échecs temporels ne sont pas des échecs définitifs. Winston Churchill disait
que « le succès n’est pas final. L’echec n’est pas fatal. C’est le courage de continuer qui compte ». Donc, échouer n’est pas échouer dans la vie mais c’est plutôt une étape à franchir pour atteindre l’objectif ».
Plus loin, ce bachelier a confié qu’il était souvent sur les réseaux sociaux mais pour des fins d’études dans des groupes et des sites d’apprentissage mais de façon modérée.
« Être premier ce n’est pas toujours réviser ou se distraire, il faut une collaboration. Parce qu’il y a des moments qui arrivent, vous avez du stress. Donc, il faut se divertir mais pas aller plus loin. Parce que le cerveau a besoin du repos. Avec les réseaux sociaux, personnellement j’ai des comptes mais quand je pars surtout les sites, il y a toujours des parties où on peut suivre les cours en ligne. Je partais presque tous les jours sur YouTube parce que j’avais des cours en ligne, j’ai aussi des professeurs de maths en France et aussi j’ai une application, les écoles au Sénégal et quelques professeurs qui m’ont soutenu. Avec les réseaux sociaux c’était modéré. Je veux être un programmeur de site web, je souhaite faire les mathématiques appliquées à l’informatique. Présentement, c’est un immense sentiment qui m’anime », a-t-il laissé entendre.
Mamadou Yaya Barry 

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