Tabaski 2024: « on a presque fini, tous nos clients sont au village », Sorel Téla

L’affluence dans les ateliers de couture a drastiquement baissé en moins de 24h pour la célébration du l’Aïd-el-Kébir prévue pour le dimanche 16 Juin 2024,

Pour Mohamed Soumah, communément appelé “Sorel Téla”, à Matoto Fassia, presque tous clients ont récupéré leurs tenues.

Il explique cette réalité par la forte migration des Conakrykas dans les régions du pays.

« Cette fête, on a eu beaucoup de clients. Majoritairement, les gens ont récupéré leurs habits parce qu’ils vont au village pour la célébration. Pendant les sept derniers jours, on était stressés et on travaillait intensément mais depuis hier ça va.  Je n’ai presque plus d’habit,  juste une dizaine », déclare-r-il.

A la Cité des journalistes, non loin du rond-point de Matoto, Madame Touré elle opte pour les robes prêt à porter.

« Actuellement, les gens n’ont pas trop de temps surtout pour coudre les vêtements des tout-petits.  Donc je revends devant mais porte mais comme vous le voyez tout est presque fini. J’espère que d’ici demain tout finira ».

Contrairement aux couturiers, les coiffeuses elles débordent encore de clientes.

« Les gens n’acceptent pas de se coiffer tôt. Ils estiment que ça va va se gâter. Donc, les mères attendent jusqu’à la dernière minute pour venir et les fillettes sont très difficiles à tresser. On est là d’abord. La fête dernière, on était làjusqu’à 02h, peut-être que ça serait la même chose aujourd’hui aussi », dit Fatoumata Kébé.

Quant à Fodé Soumah, entre les cris de petits garçons et le son des tondeuses, il est prêt à accueillir les clients tant qu’ils payent le service.

« On est là bien que le tarif est passé de 5.000fg à 10.000fg, la coiffure simple et de 15.000 a 20.000 gnf », confie-t-il.

Dans ces différents points de préparation se ressentaient la joie et l’excitation vis-à-vis de la célébration de la fête.
Mayi Cissé