Procès 28 sept. 2009/Me Lanciné Sylla plaide : « M. le président, il ne vous restera plus qu’à prononcer l’acquittement de Toumba »

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La défense d’Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, ex-aide de camp du président Moussa Dadis Camara lors des évènements du 28 septembre 2009, au stade de Conakry, a entamé sa plaidoirie devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry. À la suite de Me Paul Yomba Kourouma, la parole a été accordée à Me Lanciné Sylla de plaider en faveur de son client qui depuis le début du procès clame son innocence.
À l’entame de sa plaidoirie, cet avocat pénaliste a porté à la connaissance du tribunal les différents points sur lesquels il va se pencher tout au long de cette étape. Entre-autres dit-il, il va s’intéresser à présenter les faits, les plaidoiries et réquisitions présentées par certaines parties à ce procès, les éléments de preuve présentés par le Ministère public, la question d’innocence de son client,…
Me Lanciné Sylla est revenu de long en large sur la présentation des faits qui, dit-il, permettra d’avoir une meilleure lecture et visibilité de cette affaire.
Il indique également qu’après cet exposé sommaire « Nous allons ensuite nous entretenir autour des plaidoiries et réquisitions présentées par les parties civiles et le ministère public mais desquelles plaidoiries sont quelque peu contre-nature.
Ensuite nous allons avec vous aborder certaines notions. C’est pourquoi nous reviendrons sur les notions
de régime de garde présidentielle, d’aide de camp et chef militaire mais aussi il y a une autre question qui s’est invitée dans les débats.
Nous allons nous entretenir autour de la question d’innocence de mon commandant. Vous vous rendrez compte monsieur le président dans la lumière de ces débats que mon commandant est désormais disculpé, innocenté. Monsieur le président il ne vous restera plus qu’à prononcer son acquittement »
Nous allons nous intéresser aussi aux éléments proposés par les parties civiles et nous discuterons point par point comme étant des éléments de preuve mais qui n’en sont pas mais aussi les éléments qui ont été proposés par le ministère public qui aussi ne constituent pas du tout des éléments de preuve.
On s’efforcera aussi à répondre des éléments qui ont été développés par une partie de la défense contre mon client.
Et nous terminerons monsieur le président par vous dire que les faits pour lesquels mon commandant est renvoyé même si les infractions ont été commises, lesdites infractions ne lui sont pas imputables. Donc, nous terminerons par la question d’imputabilité ».

Mamadou Yaya Barry

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