Non, non et non, Me Jean-Baptiste Haba, le général Sékouba Konaté n’est pas en situation irrégulière en France [Mamadou Saliou Diallo]

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Pour toucher le reste de ses émoluments, le conseil de l’ex chef de la junte du CNDD, Jean-Baptiste Haba, dit Jocamey, est dans son rôle et ses drôles d’effets de manches. Ses efforts pathétiques pour défendre l’indéfendable ancien homme fort de Conakry, le capitaine Moussa Dadis Camara, dans le procès historique du massacre du 28 septembre commis avec une barbarie inouïe au stade éponyme, en 2009, sont vains et infructueux. Il donne en spectacle son impéritie avec une autocélébration dérisoire qui vise vainement à faire croire qu’il est le plus grand procédurier des hommes en robe noire guinéens.

Mais ses arguties juridiques lui font faire la dernière danse du coq égorgé, qui se relève de sa saignée létale et essaie désespérément de tenir sur ses pattes en tournoyant dans l’obscurité croissante et inexorable faisant glisser son âme au loin.Coincé, acculé par les faits, les parties civiles et le parquet, l’avocat tente le tout pour le tout pour tirer du châtiment divin l’homme du 23 décembre. Peine perdue ! Ce que Dieu a courbé, qui peut le redresser ? Le ministère public a requis la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 30 ans. Le public, juge impartial, témoin oculaire des faits et de la gouvernance agitée et quasi névrotique qui a présidé aux événements atroces du 28 septembre 2009, y souscrit. Les faits sont têtus, les commentaires libres, les opinions inflexibles.Vu les charges retenues contre le successeur direct de feu général Conté et l’épée de Damoclès qui plane au-dessus de la tête de l’homme qui croyait naïvement qu’on pouvait ramasser le pouvoir dans la rue sans en avoir l’étoffe, ayant plutôt les épaules trop étroites pour le costume de chef de l’État, l’on comprend aisément le combat désespéré de maître Jocamey, motivé pas seulement par la recherche du lucre, mais aussi par le défi irrationnel et insensé qu’il s’est juré de relever devant les siens. C’est son droit le plus absolu. Mais mission impossible. Jocamey Goliath est un nain que la géante loi David aura tôt fait de percer le front avec un minuscule caillou lancée par une fronde fabriquée au Ciel et qui ne rate jamais sa cible parce qu’elle incarne la colère divine qui sévit contre le petit pharaon.Le général Sékouba Konaté, quant à lui, ayant su dissocier sagement sa personne d’avec le pouvoir et le rendre aux civils sans résistance et sans regrets, vit pépère, respecté et libre de ses mouvements dans le monde entier depuis quatorze ans. Il dort du sommeil du juste. Il voyage très souvent à l’extérieur des frontières de l’Union Européenne. Pas plus-tard qu’en avril dernier, l’ancien président de la transition a passé un mois sur les rives de la Lagune Ebriée, à Abidjan, la grande métropole ivoirienne. Le demandeur d’asile, en Europe, est privé de titre de voyage. Par conséquent, il n’a aucune possibilité de voyager par les airs. Contrairement aux allégations de Jean Baptiste Haba, alias Jocamey, le général Sékouba Konaté n’a jamais foulé ces pieds en Scandinavie. A plus forte raison y demander l’asile politique.Par contre, au moment où le capitaine Dadis a commencé ses dérapages, à la tête de la Guinée, en 2009, dans le souci de protéger son frère d’arme, de lui éviter la pire merde dans laquelle il se trouve aujourd’hui, El Tigre a proposé à l’enfant de Koulé de transmettre discrètement le pouvoir à l’ancien ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Papa Koly Kourouma, et de s’exiler, à deux, en Europe du Nord, en l’occurrence, au Danemark.Que maître Jocamey, un avocat surfait, adosse donc sa plaidoirie à sa subjectivité et à ses blessures narcissiques, qu’il dirige vainement ses philippiques déglinguées contre l’homme unique dans l’histoire politique de la Guinée, j’ai nommé le très élevé général Sékouba Konaté, la grande âme de la République, eh bien grand bien fasse à l’avocat qui se prend pour maître Vergès.Tempête dans un verre d’eau ou coups d’épée dans l’eau. Sujets au choix pour maître Jocamey qui veut à tout prix réécrire l’ Histoire.

Mamadou Saliou Diallo

*Le contenu de ce texte n’engage pas la rédaction de MediaGuinee

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