Mines : après 30 ans au Mozambique, Moussa Konaté veut être “le roi” de la tourmaline Paraiba en Guinée

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Moussa Konaté, opérateur économique qui a longtemps fait ses preuves au Mozambique veut s’installer en Guinée et se lancer dans l’exploitation de la tourmaline Paraiba, une pierre précieuse jusqu’ici pas connue des Guinéens, produite seulement dans 2 pays africains que sont le Nigeria et le Mozambique. Le prix de cette pierre rare peut, selon des notes, atteindre, voire dépasser celui des pierres précieuses traditionnelles comme le diamant, l’émeraude ou le rubis.
Après 30 ans d’expérience au Mozambique, Moussa Konaté rentre au bercail avec l’ambition de contribuer au développement minier de son pays et d’apporter son expérience acquise dans les mines à travers l’exploitation de la tourmaline.
« Je voudrais apporter mon expérience des mines  à mes compatriotes guinéens et ce que j’ai fait dans les autres pays africains, principalement au Mozambique. C’est pour ça je suis là, pour aider mon pays à se développer », confie Moussa Konaté, tout en rappelant que son père, Lansana, fut l’un des premiers ingénieurs des mines en Guinée qui ont fait le sondage de toutes les mines du pays dans les années 50.
Sur les traces de son père, Moussa Konaté dit  réserver des surprises aux Guinéens et disposer à partager sa connaissance des mines acquise par le travail de son père. Il a déjà créé sa société qui s’appelle Konatéla Mining avec son siège à Kankan, la capitale de la Haute Guinée.
« Je suis toujours sur le chemin de mon vieux père. C’est un peu pour ça je suis là et pour encourager la jeunesse. Il faut qu’on se lève, qu’on oublie tout, qu’on fasse ce qu’on a à faire . Là où tu es, tu es capable, il faut t’introduire dans ça et travailler. La société que j’ai créée en Guinée s’appelle Konatéla Mining ».
Après avoir lutté longuement pour la reconnaissance de cette pierre précieuse en Afrique, Moussa Konaté attend toujours son permis de recherche et d’exploration. Ce qui lui permettra de faire la recherche afin de savoir la quantité de carats de cette pierre en Guinée.
« Avec ma lutte pour reconnaître les pierres qui viennent de l’Afrique comme paraiba , ça a été une très grande démarche mais Dieu merci on a gagné ce procès. C’est 3 pays dans le monde qui produisent encore. Je suis sûr et certain que ici chez moi aussi, on pourra en avoir. », ajoute-t-il.
Une seule question reste posée: à quand la délivrance de son permis ?
Moussa Oulen Traoré

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