Gal Amara Camara lance la 1ère épreuve du Bac à Matam : « les dispositions ont été prises pour améliorer les conditions d’apprentissage »

Le baccalauréat unique session 2024 a démarré ce samedi, 22 juin avec 88 mille 930 candidats au compteur pour quatre jours sur toute l’étendue du territoire national.

Dans la capitale Conakry comme à l’intérieur du pays, ils sont nombreux ces candidats à affronter cet examen qui marque la fin du cycle secondaires, ce après neuf mois de cours.

Au collège Hadja Mafory Bangoura situé au quartier Sig Madina relevant de la Commune de Matam, c’est le ministre secrétaire général à la présidence de la République de Guinée qui a donné le coup d’envoi de cette évaluation de fin d’année pour les 328 candidats dont 84 filles inscrits dans ce centre au compte de franco-arabe.
Accompagnée d’une forte délégation composée des cadres des départements comme l’enseignement technique, le Général de brigade, a d’abord passé les mots d’encouragement aux candidats, avant de se prononcer sur la nécessité d’aller vers l’amélioration des conditions d’apprentissage mais aussi du bon traitement des enseignants.
« Je remercie en premier lieu le ministre de l’enseignement pré-universitaire qui m’a fait l’honneur de me désigner au même titre que mes collègues pour présider l’épreuve de lancement du baccalauréat unique session 2024 au collège Hadja Mafory Bangoura. C’est un sentiment de joie et également une fierté. L’occasion nous a été donnée de faire le tour des salles pour voir individuellement les candidats pour leur souhaiter bonne chance à cet examen et leur passer les encouragements. Mais aussi et surtout, le soutien et la bénédiction du Chef de l’État et de l’ensemble du Gouvernement. Les conseils d’aînés leur ont été prodigués par rapport à la gestion de leur stress, mais également la façon dont ils devraient aborder les examens pour que tout se passe bien et pour qu’il y ait un plus grand nombre de candidats réussi à cet examen de cette année. Je profite également de l’occasion pour féliciter tous ces apprenants qui dans leur regard ont beaucoup de conditions, la force et la détermination d’aller au bout de ces épreuves. Il a aussi été question de dire merci à tout le corps enseignant de Conakry et dans la préfecture la plus reculée de la Guinée. Féliciter tout de même le département tutelle pour la mise en application de la vision éclairée du Chef du Gouvernement. Mais aussi un hommage particulier au Chef de l’État, qui dans sa vision de la transition a mis la question de l’enseignement sous l’axe social », a d’abord indiqué Général Amara Camara. Avant de revenir sur l’importance de mieux qualifier le système éducatif guinéen, notamment l’amélioration de l’apprentissage et des conditions du corps enseignant.
Beaucoup d’efforts ont été fait certes, mais selon cet officier de l’armée guinéenne, il reste encore assez.
C’est pourquoi, dira-t-il plus loin que « les dispositions ont été prises pour que d’année en année les conditions d’apprentissage et les conditions de traitement du corps enseignant soient améliorées. Aussi et surtout, faire en sorte que le mérite de l’excellence soit au rendez-vous ».

« Ces jeunes qui sont en train de travailler aujourd’hui vont bientôt franchir le cap de l’enseignement pré-universitaire pour renter au supérieur. Alors toutes les mesures sont également mises en place pour les recevoir pour que l’apprentissage se passe très bien de ce côté et pour l’intérêt de la Guinée », a mentionné le général Amara Camara.
La réussite quant à l’organisation de ces examens selon lui, a été possible grâce à la vision et la politique mises en place par le Chef de l’État, qui martèle-t-il, gère l’État avec une grande simplicité mais également une ouverture dans la concertation qui ont permis d’avoir une année académique très apaisée.
« Cela a permis d’avoir beaucoup de savoirs transmis aux élèves, ce qui qui nous permet d’aborder très sereinement des épreuves d’aujourd’hui qui permettront très certainement d’avoir des résultats beaucoup plus améliorés que ceux des deux années précédentes. Tout ça pour vous dire que le Chef de l’État est à l’écoute de l’ensemble des préoccupations des peuples, mais surtout des préoccupations du monde de l’enseignement ».
Sâa Robert Koundouno
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